C’est aujourd’hui, Jeudi 28 Mars, que Xiaomi débute la prise de commande pour ses premiers véhicules électriques. Après plusieurs annonces en décembre autour du Xiaomi SU7, le grand jour est arrivé dans un contexte concurrentiel complexe que nous allons détailler.
Le Premier modèle Speed Ultra 7 vendu moins de 500 000 Yens
C’est avec un modèle haut de gamme que Xiaomi souhaite faire son entrée dans le monde du véhicule électrique et automobile en général. Rendez-vous compte, c’était le rêve d’Apple et pourtant le fabricant de Smartphone « made in San Francisco » a jeté l’éponge avant de dévoiler la moindre esquisse.
Xiaomi est confiant car d’après la BBC, le constructeur s’engage à investir 10 milliards de dollars dans ses activités liées aux véhicules au cours des dix prochaines années. « Le marché chinois des VE est très mature et crée un écosystème très stable pour les fabricants de VE », a déclaré Abhishek Murali, du cabinet d’études Rystad Energy.
Certes le marché domestique ressemble à une manne vue de l’extérieur mais il s’agit d’un véhicule à 69 000 dollars pour un constructeur dont personne n’a encore jamais vu la moindre production et dans un contexte particulièrement complexe avec plusieurs constructeurs qui doivent encore passer le stade de la production de masse : Lucid Motors, Rivian et Fisker.
Fisker pour qui la faillite semble être la seule voie de sortie d’un marché dont seuls Tesla et BYD font figure de rois. Les chiffres de réservations seront donc un premier étalon pour dire si oui ou non l’écosystème smartphone est un pari viable pour les constructeurs automobiles.
Un contexte de tension internationale
Sur le marché mondiale de grandes interrogations subsistent sur les droits de douanes et l’équité des règles entre les pays. Ces question sont sérieuses car Xiaomi compte naturellement sur l’Europe et les Etats-unis pour vendre leurs véhicules électriques.