Une bêta d’une version 100% autonome est actuellement en cours aux États-Unis. Nous avons suivi très attentivement l’expérience d’un membre qui a réalisé un demi-tour avec et sans autopilot.
Une vidéo, comme une expérience
Beaucoup de vidéos sont actuellement diffusées mais les vidéos de James Locke sont définitivement captivantes. Il s’intéresse fondamentalement au fonctionnement logiciel de cette nouvelle fonctionnalité, et il a souhaité réaliser l’expérience suivante:
- Tentative 1 : Demi-tour sans activer la conduite autonome
- Tentative 2: Demi-tour en mode conduite autonome
- Tentative 3: Demi-tour avec des pylônes de chantier
Et ainsi de suite… Je ne veux pas spoiler la vidéo, d’autant qu’elle ne dure que 6 minutes, mais l’approche expérimentale apporte un réel plus pour comprendre comment l’autopilot pourrait fonctionner.
Est-ce que l’autopilot apprend?
James Locke précise bien son état d’esprit: « J’étais tellement curieux de mon expérience autour du virage à 180 degrés forcé que j’ai décidé de repartir aujourd’hui et de tenter à nouveau l’expérience avec #FSDBeta – Autopilot. Est-ce que l’Autopilot apprend ? Je n’en suis pas sûr, mais regardez ! »
Pour ce propriétaire qui a la chance de tester l’Autopilot, la réponse est oui.
Plusieurs hypothèses sont possibles :
Hypothèse 1: Il y a un système de cache
- Peut-être qu’il le cartographie (pas des cartes HD mais suffisamment bonnes pour aider le système sans avoir à le reproduire), le met en cache localement, en utilisant les informations, et le télécharge plus tard pour le partager avec le reste de la flotte de véhicules équipes de l’autopilot.
Hypothèse 2: Il y a du machine-learning
- Si la vitesse et la voie sont correctes, le code fonctionne parfaitement tel quel. La question est donc de savoir comment la voiture a appris à ralentir suffisamment lors des essais suivants et la seule réponse logique semble être une sorte de mémoire.
Hypothèse 3: Le véhicule analyse les données
- La voiture n’apprend pas directement. Elle recueille des données. Elle passe aux tests Tesla Unit + l’étiquetage est effectué après avoir tranché les données, puis vient le déploiement de l’entraînement et la voiture a officiellement appris. > C’est le directeur de l’AI chez Tesla, Andrej Karpathy qui a expliqué cela dans une vidéo.
Conclusion:
Difficile de trancher à ce stade mais l’hypothèse numéro 3 reste la plus plausible. C’est par ailleurs, une source officielle qui a expliqué ce fonctionnement donc, à date, nous n’avons pas d’occasion de penser que l’autopilot Tesla pourrait fonctionner autrement.
Pour information, James Locke, nous a accordé également une interview, suite à son installation du Solar-roof et du Battery pack Tesla: