Suivant l’exemple de Tesla et Panasonic, LG Energy Solution (LGES) et Honda ont commencé la construction d’une usine de batteries commune aux États-Unis. Les entreprises espèrent bénéficier des paiements de l’Inflation Reduction Act (IRA) du gouvernement.
Coup d’envoi pour la construction de l’usine de batteries
LGES et Honda ont célébré un nouveau jalon majeur cette semaine. Les entreprises ont entamé la construction d’une nouvelle coentreprise pour produire des batteries pour véhicules électriques. Mardi, la première poutre en acier de la structure a été installée à l’usine de Jeffersonville, dans l’Ohio.
« La création d’une nouvelle entreprise pour construire une nouvelle installation comporte de nombreux débuts, mais aujourd’hui est une étape importante pour l’équipe LGES-Honda, pour la communauté locale et pour tous ceux qui travaillent sur le site pour créer notre nouvelle installation de batteries pour véhicules électriques », a déclaré Bob Lee, PDG de la nouvelle coentreprise LGES-Honda. « La construction est en bonne voie et nous avons hâte d’atteindre de nombreux autres jalons sur la voie de la production de batteries pour véhicules électriques en 2025. »
Les investissements s’élèveront à 3,5 milliards de dollars
LGES et Honda se sont engagés à investir 3,5 milliards de dollars pour construire l’usine. L’investissement total devrait atteindre 4,4 milliards de dollars. Selon le plan, l’entreprise créera 2 200 emplois. L’usine couvrira plus de 2 millions de pieds carrés.
Le début de la production de masse est prévu pour 2025
Selon le plan, la construction de l’usine devrait être achevée d’ici la fin de 2024. Sa capacité de production annuelle sera d’environ 40 GWh. La production de masse de batteries lithium-ion de type pouch devrait commencer en 2025. Toutes les batteries produites y seront exclusivement destinées aux usines automobiles de Honda pour la production de véhicules électriques destinés à être vendus en Amérique du Nord. Cela souligne le fait que les entreprises se précipitent pour bénéficier de l’Inflation Reduction Act (IRA). Pour l’instant, les plus grands bénéficiaires sont Tesla et Panasonic, grâce à leur usine commune au Nevada.
Cette démarche des entreprises LGES et Honda réaffirme l’importance stratégique de l’établissement d’une capacité de production de batteries à grande échelle aux États-Unis. En investissant dans ces infrastructures, les entreprises peuvent non seulement soutenir la transition vers l’électromobilité, mais aussi créer des emplois et contribuer à la croissance économique. Tout en tirant parti des incitations fiscales, elles contribuent également à la réalisation des objectifs climatiques du pays.
Cependant, il reste à voir comment ces nouvelles capacités de production de batteries pourront rivaliser avec des géants établis comme Tesla et Panasonic, et comment elles navigueront dans un paysage réglementaire en constante évolution. Malgré ces défis, l’avenir de l’électromobilité semble prometteur, avec de plus en plus d’entreprises investissant dans la production de batteries.