Un marché de la voiture électrique qui va exploser selon l’observatoire De Gaulle associés avec l’AVERE. Tesla Magazine fait le point.
Qu’est-ce qui ressort de cette étude ?
Selon les indicateurs de l’Avere-France, le développement de la mobilité électrique s’est accéléré et est désormais mondial. En 2021, la voiture électrique représente 12 % des parts du marché automobile (vs moins de 1 % en 2013), avec 6 millions de véhicules vendus (+ 100 % par rapport à 2020).
Parmi ces véhicules : les voitures électriques à batterie, les véhicules électriques à hydrogène et enfin les hybrides rechargeables qui, en plus d’un moteur thermique, ont un moteur électrique couplé à une batterie rechargeable : cet ensemble leur permet de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres sans solliciter le moteur thermique.
CHIFFRES CLÉS
- 315 000. C’est le nombre de véhicules électriques vendus en France en 2021 (+62 % en un an, 15 % de parts de marché).
- 25 %. C’est la part des véhicules électriques vendus sur le marché automobile en Allemagne au 1er trimestre 2022.
- 92 milliards de dollars. C’est le montant alloué à des projets de développement durable dans la seule ville de Riyadh en Arabie Saoudite.
- 3 millions. C’est le nombre de véhicules électriques vendus en 2021 en Chine qui s’impose comme le 1er marché du secteur.
- 380. C’est le nombre de fabricants de véhicules électriques en Inde en juillet 2021.
- 60. C’est le nombre minimum de stations de recharge publiques que les villes de plus de 100 000 habitants doivent construire en Pologne.
- 75 %. C’est la part subventionnée pour l’installation de bornes de recharge rapide en Turquie.
- 2035. C’est l’ambition fixée par l’Union européenne pour la fin des ventes des véhicules à essence ou diesel.
Vision par régions et pays
L’Europe (1,2 million de voitures électriques vendues en 2021), les Etats-Unis (1,4 million) et la Chine (3,1 millions) dominent ce marché. « Alors que la question d’investir dans la mobilité électrique se posait encore il y a 5 ans, aujourd’hui, ce n’est plus le cas », observe Antoine Herteman, président de l’Avere-France.
UNION EUROPÉENNE
« A partir de 2035, l’Union européenne prévoit que les voitures et camionnettes mises sur le marché n’émettent plus de gaz à effet de serre, ce qui signifie la fin des véhicules essence et diesel », rappellent Sylvie Perrin, Laura Ploy, Alexandra Nowak et Anaëlle Degremont, respectivement associée, avocates et élève-avocate chez De Gaulle Fleurance & Associés.
ALLEMAGNE
« L’approche de l’Allemagne concernant la mobilité électrique est caractérisée par la coopération entre les pouvoirs publics et l’industrie ainsi qu’une combinaison d’incitations monétaires et non monétaires », indique Christian A. Mayer, associé chez Noerr.
FRANCE
« Les aides et les politiques en faveur d’une mobilité durable sont nombreuses en France », notent Sylvie Perrin, Laura Ploy, Alexandra Nowak et Anaëlle Degremont, respectivement associée, avocates et élève-avocate chez De Gaulle Fleurance & Associés.
POLOGNE
« La Pologne s’est activement engagée dans la mobilité électrique, mais il reste encore un long chemin à parcourir », analysent Maciej Szambelańczyk et Agata Fabiańczuk, associés chez WKB Lawyers.
RESTE DU MONDE
CHINE
« La Chine est prête à devenir un leader mondial de la mobilité électrique, grâce à des réglementations dynamiques et à des investissements publics soutenus », explique Carmen Bakas, Of Counsel chez DaWo Law Firm Shanghai et professeure de droit à l’Université de Fudan.
INDE
« Si la pénétration de la mobilité électrique en Inde augmente progressivement, la dynamique du marché est forte et de nombreuse start-up se sont lancées dans la mêlée pour concurrencer les principaux acteurs de l’automobile », notent Dibyanshu (Partner), Prateek Bhandari (Counsel), et Sathyajith Nair (Senior Associate) du cabinet Khaitan & Co.
TURQUIE
« La mise en place d’une base juridique au service de l’évolution de l’e-mobilité en Turquie devrait accélérer les investissements dans ce secteur et renforcer la confiance des opérateurs internationaux qui souhaitent entrer sur le marché turc », explique Ata Torun, avocat chez Hansu Law Firm.
ARABIE SAOUDITE
« Le Royaume d’Arabie Saoudite a le potentiel et la volonté pour développer son marché. Ce marché est prometteur et les initiatives actuelles montrent la voie vers un futur prospère » notent Yara Alsaiedi et Huda Abudagga, respectivement associée senior et consultante juridique chez AlMaghthawi & Partners.