Basée uniquement sur les caméras embarquées, la Tesla Vision doit pouvoir rendre les voitures complètement autonomes avec le système Full Self Driving. Ce dernier permet déjà aux États-Unis de faire de nombreux trajets sans avoir à toucher à son volant. Limitée à ses débuts, cette technologie a été améliorée au fur et à mesure, l’objectif d’Elon Musk étant d’atteindre un véritable système de conduite autonome de niveau 5, et ce d’ici la fin de l’année. On vous explique tout dans cet article…
Tesla Vision : qu’est-ce que c’est ?
Utilisée sur le mode Autopilot pour les modèles Tesla, voici quelques caractéristiques essentielles à retenir pour mieux comprendre son fonctionnement :
- Basée uniquement sur les caméras embarquées : selon Elon Musk, les caméras à 360 degrés autour du véhicule suffisent amplement à le rendre totalement autonome.
- Puissance de calcul de l’ordinateur de bord du véhicule plus importante.
- Innovation permise par l’Intelligence Artificielle (IA)
Et à quoi ça sert ?
La technologie Tesla Vision sert “pour le pilotage automatique, la conduite autonome et certaines fonctions de sécurité active ”, explique l’entreprise.
Tesla travaille dur pour rendre ses voitures complètement autonomes avec le système Full Self Driving, qui permet déjà aux États-Unis de faire de nombreux trajets sans avoir à toucher à son volant. Pour atteindre son objectif, le constructeur va continuer d’améliorer son système Tesla Vision.
Une évolution constante permise par des mises à jour
Limitée à ses débuts, cette technologie a vu son potentiel croitre au fur et à mesure. Elle continuera peut-être sur cette lancée, si le besoin s’en fait ressentir par ses utilisateurs. Le mode Autopilot des Model 3 et Model Y, premiers modèles de la marque californienne à en profiter aux États-Unis, a en effet connu quelques limitations.
Avant la Tesla Vision :
- voitures équipées de radars
Après le déploiement de la Tesla Vision :
- vision par caméra
- traitement par réseau neuronal
- des mises à jour automatiques
NB : En France, le système d’aide à la conduite Autopilot est encore très limité, du fait d’une législation stricte.
Tesla Vision : quelles critiques ?
Cette transition a impliqué des limitations pour le mode Autosteer (ne pas dépasser les 120 km/h et distance minimale de suivi plus longue) et le mode Smart Summon (désactivé à livraison) : deux fonctions propres à l’Autopilot et à la conduite autonome, respectivement, qui ne proposait les mêmes performances que lorsque les véhicules étaient équipés d’un radar ; les nouvelles Tesla Model 3 et Model Y ont donc été vivement critiquées.
Les mises à jour prévues permettront néanmoins d’éviter ces contraintes, affirme la marque. Les utilisateurs américains pourront bientôt en profiter, ce qui va grandement améliorer le système, en plus de supprimer la limite des 120 km/h. En effet, les caméras du véhicule seules seraient plus performantes que lorsqu’elles étaient accompagnées d’un radar, selon l’emblématique patron de Tesla.
Tesla Vision : un objectif clair
L’objectif d’Elon Musk est d’atteindre un véritable système de conduite autonome de niveau 5, et ce d’ici la fin de l’année. Attention cependant car, si le PDG de Tesla, déborde d’idées novatrices, il peut parfois ne pas tenir ses promesses… La faute à un planning beaucoup trop optimiste. A terme, les Model S et X seront également éligibles à la Tesla Vision, au même titre que les Model 3 et Y construits pour le marché chinois.
Sources :
Chapeau Elon Musk!
Ce gus doit être un extra terrestre.
S’il avait fallu s’en remêtre aux industries automobiles Européenne pour sortir du thermique, nous serions d’abord revenu au charbon et â la vapeur une fois le pétrol épuisé.