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L’Autopilot de Tesla est à présent en mesure d’appréhender, de comprendre et de visualiser les feux de signalisation. Il en va de même pour les panneaux « Stop ». Un bond en avant technologique qui va jusqu’à faire admettre l’avancée de la firme d’Elon Musk par le patron de Volkswagen.

Reconnaissance et réaction aux feux de signalisation : le coup de Tesla

L’Autopilot a désormais la possibilité de réagir à la visualisation d’un panneau stop ou d’un feu de signalisation, en ralentissant puis en mettant le véhicule à l’arrêt. « Traffic Light and Stop Sign Control » est un coup de force rapprochant les modèles Tesla des véritables voitures autonomes dont rêve Elon Musk.

Le PDG de Volkswagen, Hubert Diess, est lui-même forcé d’admettre que le géant américain est en avance sur l’ensemble des constructeurs automobiles à travers le monde.

Il s’agit d’ores-et-déjà d’une fonctionnalité portée en bêta. Il est possible de la configurer dans l’onglet « Pilotage Automatique » lors de la commande de sa Tesla. Dans un premier temps, c’est le marché nord-américain qui sera en mesure de la tester en condition réelle.

Des limites à cette innovation technologique ?

Concrètement, il faut mentionner que Traffic Light and Stop Sign Control présente déjà des limites. La technologie viendra ralentir les véhicules à proximité du moindre feu de signalisation détecté. Et ce, quelle qu’en soit la couleur ou l’état (clignotant ou éteint). Le seul moyen pour le conducteur de redémarrer sera d’effectuer une confirmation manuelle puis d’appuyer sur la pédale d’accélérateur.

La technologie a donc un comportement que Tesla décrit comme « conservateur », c’est-à-dire qu’elle sera amenée à ralentir beaucoup le véhicule. D’autres limites doivent par ailleurs être mentionnées : les feux verts doivent recevoir l’aval du conducteur pour que la voiture continue sa course, pouvant engendrer des situations très dangereuse en cas de conduite peu responsable.

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Les signalisations temporaires, les passages à niveau, les passages cloutés et les stations de péages sont autant de situations où ce contrôle ne fonctionne pas. Il faudra donc du temps avant que l’accumulation de données par Tesla permette réellement un usage fiable et permanent.

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2 commentaires

  1. Bientôt il faudra piloter sa Tesla comme le fait un conducteur de locomotive: quittancer les infos rentrants comme le feu vert, le feu rouge, etc. Manque plus que la pédale de l’homme mort pour montrer que l’on est bien aux commandes du véhicule. Notre comportement de conduire au quotidien est le résultat de réflexes nombreux et variés ce qui ne seront pas faciles à rentrer dans une IA.

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