Depuis que j’ai une voiture électrique, je ne stresse plus pour les réparations mécaniques. J’ai été propriétaire d’une youngtimer, une BMW e36 essence qui tombait en panne littéralement tous les weekends. Il y a un certain plaisir à trifouiller sous son capot mais j’en ai eu juste marre.

Sommaire

Un des freins les plus importants au développement du marché des véhicules électriques, c’est le prix, encore largement plus élevé que celui d’un véhicule thermique de catégorie équivalente. Les aides gouvernementales viennent atténuer cet écart, rendant le financement d’un projet d’acquisition accessible à un plus grand nombre de conducteurs désireux de franchir le pas. 

Cependant, nous vous invitons à calculer le TCO (« total cost of ownership ») de votre voiture thermique car c’est sur les frais que vous ferez des économies substancielles.

Voici les éléments qui composent votre véhicule électrique

Les batteries

coût d'entretien : les batteries
Les batteries sur une voiture électrique.

Qui dit électricité, dit batterie. Élément constitutif essentiel des véhicules électriques, il représente aussi la partie la plus onéreuse de celui-ci ; Leur conception, comme leur entretien, reste assez simple, mais la présence de métaux rares (lithium en général, mais aussi nickel, cobalt, aluminium ou encore manganèse) ainsi que l’accent mis sur le système de refroidissement explique, en partie, leur coût élevé.

Aujourd’hui, la maîtrise technique permet aux batteries d’être garanties par les constructeurs, soit pour une période allant jusqu’à huit ans, soit pour un kilométrage d’au moins 100 000 km. C’est notamment le cas chez Tesla, qui le propose pour une partie de sa gamme, comme la Model 3, sous certaines conditions.

Les freins

Schéma du freinage régénératif (Volkswagen GTE)
Principe du freinage régénératif (Image source : www.frandroid.com/)

La plupart des véhicules électriques sont équipés d’un système de freinage régénératif, qui influe sur leur autonomie ; en effet, ce système convertit une partie de l’énergie cinétique en une autre forme d’énergie (ici de l’électricité). Cela génère un puissant frein moteur, qui, avec un peu d’habitude, suffit pour ralentir le véhicule, dans la majorité des cas.

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Ainsi, les freins traditionnels sont moins fréquemment sollicités, et ne sont utilisés que dans certaines situations exceptionnelles, comme un freinage d’urgence ou un stationnement prolongé. 

Certains constructeurs proposent des fonctionnalités qui améliorent le confort de conduite. Audi, par exemple, offre la possibilité de gérer l’intensité du processus, sur son modèle E-Tron. Renault, avec la Zoé, permet d’utiliser presque exclusivement la pédale d’accélérateur pour ajuster sa vitesse avec souplesse.

En termes mécaniques, une simple vérification du niveau et de l’état du liquide de frein suffit, tous les deux ans environ. (Pour rappel, un véhicule thermique doit le faire plus souvent, et en changer tous les deux ans.) 

Cela s’applique également aux plaquettes de frein : dans le cadre d’une conduite souple et responsable, elles sont moins régulièrement mises à contribution. Leur durée de vie s’en voit rallonger d’autant. 

La motorisation

Coût d'entretien : le bloc moteur-transmission d'une voiture électrique
Un concentré de technologie.

Dans ce domaine aussi, la simplicité domine. Le système moteur-transmission d’un véhicule électrique est beaucoup plus simple à construire, du fait d’un nombre plus réduit de pièces. Son entretien est plus facile que celui d’un véhicule à moteur thermique de même puissance. Ainsi, dans la grande majorité des cas, il ne possède pas de boîte de vitesses, puisque l’axe du moteur et celui des roues fonctionnent ensemble. Pas ou peu de frottement réduit aussi l’importance de la lubrification et du refroidissement.

Comme souvent, il existe des exceptions à cette règle, notamment dans le domaine des véhicules plus sportifs (par exemple, la Porsche Taycan). Toutefois, là aussi, la simplicité reste la norme, en comparaison des véhicules thermiques de même catégorie, avec un entretien moins lourd. 



En bref

Plus chers à l’achat, les véhicules électriques se caractérisent par un coût d’entretien réduit (autour de 25% à 30%), par rapport à leurs homologues sur le marché du thermique. Cela est dû en grande partie à leur conception, qui fait l’impasse sur un grand nombre de pièces d’usure (filtre, courroie, bougies…) 

De fait, si elles sont moins nombreuses, certaines révisions sont quand même nécessaires. C’est le cas des pneumatiques, que la motorisation, le poids et le couple sollicitent énormément, et à qui on demande également de participer aux performances de la voiture, tant en matière de tenue de route que de consommation. Enfin, tous les filtres devraient faire l’objet d’un changement tous les deux ans environ, et en période de froid, un entretien classique est recommandé.

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Un commentaire

  1. Par temperature basse, chauffage ,feux, routes Enneigés ,d autre par si j habite en appartement au 10e etage comment recharger
    Il y a beaucoupd inconvénient a rouler en electrique mais hélas vous ne parlez que du positif….. pour mois 700km d autonomie minimun cela pourrait aller hélas..on est loin du compte

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