Dans une ère post-coronavirus où les constructeurs Français ont été largement soutenus par l’État et où le véhicule électrique est désigné par l’État actionnaire comme l’automobile de demain, les premières mises en garde arrivent.
Renault : Un communiqué qui annonce des faiblesses?
C’est clairement ce que peut faire craindre le communiqué publié par le comité des constructeurs Français d’Automobiles. En effet, dans une tribune du 12.06, Jean Dominique Senard, président de Renault nous explique que la concurrence chinoise est une menace pour le véhicule électrique Français. Nous tenons à ne pas déformer ses propos:
« Nous allons faire face à une concurrence féroce de l’intérieur et de l’extérieur de l’Europe », a déclaré M. Senard le 11 juin lors d’une audition parlementaire. « Nous devons faire des progrès rapidement pour être en mesure de contrer ces nouveaux venus » qui vendent des voitures peu coûteuses mais fiables, a-t-il prévenu.
La communication peut inquiéter
Nous considérons ce besoin de communiquer sur la concurrence chinoise comme un aveu de faiblesse très dommageable. Même si la concurrence a toujours été le bouc-émissaire d’une mauvaise stratégie, cette déclaration explique en substance que la France ne pourra pas faire face à une concurrence qui arrive. Cela peut inquiéter car cette phrase a été prononcée au cours d’une audition parlementaire. Il s’agit ni plus ni moins d’une stratégie de défense.
N’hésitez pas à donner votre opinion en commentaire.
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Source: CCFA