by Marius
Il y a quelques semaines la start-up californienne Alta Motors a annoncé la mise en production de son premier modèle, la Redshift.
Le modèle sera décliné en deux versions, une super-moto, la Redshift SM, homologuée pour un usage sur route et une moto tout terrain, et la Redshift MX, destinée à un usage hors-route. En ce qui concerne les tarifs, la SM sera proposée à partir de 15.500 $ et la XM 15.000 $, des prix situés tout de même dans la moyenne haute du marché. Pour le moment ces motos sont disponibles en précommande mais uniquement aux Etats-Unis.
Pour ce qui est des performances :
Redshift SM :
- 80km d’autonomie
- 128 km/h en vitesse de pointe
- 4 heures de recharge sur du 110 V (norme US)
Redshift MX :
- 2 heures d’autonomie estimée en trial
- 128 km/h en vitesse de pointe
- 2h30 de recharge sur du 220 V
Ces performances renforcent l’idée que ces premiers modèles dessinés par la marque ciblent principalement les amoureux du tout terrain et non ceux du bitume.
Pour la petite histoire, Alta Motors a commencé à lever des fonds il y a environ deux ans pour développer ses modèles. L’entreprise a réussi à réunir 17 millions de dollars dès son premier tour de table. Ce montant inclus une participation à hauteur de 4,5 millions de dollars de la part de Marc Tarpenning et Martin Eberhard, deux des fondateurs de Tesla Motors. Cela nous prouve bien que ceux qui se sont engagés dans l’électromobilité croient réellement au potentiel du 100% électrique. Ils le prouvent d’ailleurs régulièrement en investissant et en soutenant des projets ambitieux qui tentent de révolutionner les industries liées au transport.
Alta Motors est loin d’être la seule entreprise à se positionner sur ce marché.
Le leader actuel étant Zero Motorcycles, une autre start-up Californienne proposant aujourd’hui une large gamme de motos 100% électriques composée de 6 modèles différents homologués pour un usage routier. Pour l’entrée de gamme il faudra compter 10.220 € hors options alors que le haut de gamme démarre à 17.990 € hors options. D’un point de vue performances, la marque affiche une certaine avance sur ses concurrents en proposant des motos aux caractéristiques techniques impressionnantes. 317km d’autonomie en ville annoncés pour le modèle Zero S ou un 0 à 100 en 3,8 secondes pour le modèle Zero FXS en version 44 chevaux par exemple.
La marque est aujourd’hui bien implantée en France avec 18 concessions à travers le pays.
La France fait d’ailleurs également partie des acteurs actifs sur ce marché grâce à Electric Motion. La marque propose aujourd’hui un modèle Trial, l’EM 5.7 qui ravira tous ceux qui aiment sortir des sentiers battus. Même si cette moto est proposée avec un jeu de papiers et un kit d’homologation en option, il est préférable de mesurer ses performances en Trial. En effet, avec une autonomie comprise entre 60 et 160 minutes selon usage, la moto a remporté le championnat de France de Trial Senior 2 en 2014, une première pour une moto électrique dans un championnat national.
En ce qui concerne la compétition, la marque est d’ailleurs activement engagée dans le nouveau championnat de France e-Trial, réservée aux modèles 100% électriques qui a vu le jour en 2016. Electric Motion propose un soutien technique et informatif à tous ceux qui souhaiteraient s’engager dans ce nouveau type de championnat.
Aujourd’hui, le marché des motos 100% électrique reste largement dominé par les Etats-Unis et l’Europe. Avec des marques comme Bultaco, Volta (Espagne) ou Quantya (Suisse), les pays européens montrent une forte volonté de proposer aux motards une alternative aux traditionnelles thermiques.
Pour ce qui est des performances sportives, les motos électriques ont déjà eu l’occasion de prouver leur valeur. A Pikes Peak en 2013 une Lightning – autre marque de motos électriques Californienne – pourvue de 200ch s’est offerte le meilleur temps sur la célèbre montée de 20km en seulement 10 minutes, 0 secondes et 694 centièmes. 20 secondes de moins que le second meilleur temps réalisé par une Ducati Multistrate 1200S thermique. Sur les 20km et les 156 virages que comptent le parcours, la vitesse moyenne de cette électrique était tout de même de 115,74 km/h !
Quant à ceux qui pensent que les vrais motards ne quitteront jamais leurs chères et tendres Honda, Kawasaki ou Harley-Davidson, ils sont peut-être dans le vrai vu que les constructeurs traditionnels travaillent actuellement sur le développement de modèles 100% électriques.
Harley-Davidson a d’ailleurs déjà commencé à faire essayer un prototype aux amoureux de la marque, la LiveWire, entièrement électrique, dans le but de montrer que la célèbre marque sait se renouveler et sortir des clichés l’associant aux motards barbus, costauds, cheveux aux vent et amateurs de puissants bruits d’échappement.
L’avenir nous dira toutefois si les motards du futur seront disposés à être aussi silencieux que les cyclistes.
Les scooters ont depuis plusieurs années attiré de plus en plus d’amateurs de deux roues mais également des conducteurs citadins qui cherchent à éviter les encombrements et à faciliter le stationnement. Beaucoup plus répandus aujourd’hui dans les centres villes que les motos traditionnelles, de nombreuses marques proposent des modèles électriques depuis maintenant plusieurs années.
Le choix est très varié selon l’usage que l’on veut en faire. La marque Umob par exemple propose un modèle, le S4Delivery, spécialement conçus pour les professionnels ayant besoin d’une flotte de scooter de livraison.
Pour aller plus loin dans la présentation de ces véhicules qui attirent une clientèle parfois très différente de celles des motos traditionnelle, un article sera entièrement consacré à la présentation et aux enjeux du marché des scooters.
l’électrique en moto c’est juste aussi bien qu’en voiture.
mon histoire de l’electromobilité c’est la suivante:
je regarde sur internet pour un VTT électrique car un copain me dit que c’est génial, il y a une pub qui s’affiche « essayez une moto électrique sur toulouse », je me dis, je suis motard, on va se marrer pourquoi pas ?
j’essaye donc une Zero FX et c’est juste le jouet idéal, la sensation et le moteur sont énormes. Je l’achète donc comme un jouet pour en faire dans les petits chemins derrière chez moi ou le thermique n’est plus possible et je me REGALE!
Finalement je la prends aussi pour allez au boulot (25km), et au bout d’une semaine, je réessaye ma KTM690 duke et là, le truc est juste préhistorique sans couple, ça pue, ça vibre, ça avance pas, une horreur. en une semaine….
en un mois je ressens les mêmes désagréments sur la voiture (Citroen DS5 THP200) et je dis a ma femme, il faut aller essayer une Tesla…
c’était hors de prix, mais une semaine après l’essai elle était commandée… Et depuis ça a changé notre vie 🙂
Marcel
Bonjour,
en complément de l’article, la société ELECTRIC MOTION conçoit, industrialise et produit toute une gamme de motos électriques.
Initiation, randonnée et compétition ( nous participons actuellement au championnat du Monde) , mais aussi une toute nouvelle moto baptisée Etrek ( trail: moto des villes et moto verte à la fois) à des pris très similaires à des homologues thermiques ( un peu comme Tesla!)
Quand on passe à l’électrique……….on ne peut plus s’en passer!!
Nous avons commencé par une Nissan Leaf, ….
Puis avons essayé la Tesla Model S ,…. que nous possédons depuis 1 an et demi et 50.000 km
Puis avons contacté Electric-Motion pour essayer la « trial électrique » ( sport que je pratique depuis plusieurs années) et……….2 motos nous serons livrées dans quelques jours ; pourtant madame n’a jamais fait de moto ( mais du vtt et du vélo de route).
Quand je vous dit … que du plaisir et même sur le plan économique ( si,si, prenez vos calculettes).
Sans parler des gens formidables que l’on rencontre ; que des passionnés; tiens chez Electric-Motion entre autres.
Marcel a raison ; ça change la vie
Jean-Michel