Introduction : Une Histoire Répétitive

Le débat autour des véhicules électriques ne date pas d’hier. Depuis l’émergence des premières voitures électriques sur le marché, les critiques se sont multipliées, souvent empreintes de scepticisme et d’une certaine résistance au changement. Cet article, qui pourrait tout aussi bien avoir été écrit aujourd’hui, remonte pourtant à 2016 et témoigne déjà des mêmes arguments qui circulent encore largement dans les médias.

L’Originalité de la Méfiance : Une Résistance Persistante

Dès 2016, alors que Tesla annonçait la sortie de sa Model 3, la méfiance envers cette nouvelle ère de l’automobile était palpable. Tandis que certains journalistes commençaient à percevoir l’impact potentiel de Tesla sur le marché, d’autres, comme M. Bergerolle dans un article paru dans Challenges, exprimaient un scepticisme marqué. Des phrases comme « soulève des doutes », « tout n’est pas rose », et « on voit mal comment » témoignaient d’une réticence à embrasser cette innovation. Ce scepticisme persiste aujourd’hui, même si les ventes de véhicules électriques continuent de croître.

L’Utilisation des Experts : Un Appui Récurent

Un autre aspect récurrent dans le bashing des véhicules électriques est l’utilisation d’ »experts » pour justifier les critiques. En 2016, comme encore aujourd’hui, de nombreux articles citaient des « analystes » et « spécialistes » pour alimenter le doute. On retrouve des formulations telles que « les analystes doutent que… » ou « nombreux sont les analystes à douter… ». Cette méthode permet de masquer un avis personnel derrière une façade d’objectivité, rendant le message critique plus insidieux.

Insinuations et Désinformation : Un Problème Toujours Actuel

Les insinuations et la désinformation sont des outils fréquents dans les critiques des véhicules électriques. En 2016, un article mentionnait les retards de production, les supposés défauts des modèles existants, et des témoignages de propriétaires mécontents. Aujourd’hui encore, ces mêmes arguments sont ressassés, souvent sans mentionner les évolutions significatives apportées par les constructeurs, comme les mises à jour logicielles et les améliorations continues des modèles. Le discours sur les prétendus défauts des voitures électriques semble figé dans le temps, ignorant souvent les progrès réalisés.

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Une Critique des Propriétaires : Un Préjugé Persistant

Un autre aspect notable des critiques de 2016, et qui perdure, est la description des propriétaires de véhicules électriques. À l’époque, on affirmait que la « clientèle fortunée » de Tesla pouvait tolérer les défauts de la voiture grâce à leur richesse. Cette idée que seuls les riches peuvent se permettre une voiture électrique est encore présente dans certains discours aujourd’hui. Pourtant, il est de plus en plus clair que la transition vers l’électrique est adoptée par des personnes de tous horizons, motivées par des préoccupations environnementales et éthiques, et non par un simple goût du luxe.

Conclusion : Une Histoire Qui Se Répète

En 2016, M. Bergerolle concluait son article en exprimant une fausse sollicitude envers Tesla, en espérant que l’entreprise survive à son « programme ambitieux de croissance ». Aujourd’hui, malgré une adoption de plus en plus large des véhicules électriques, le bashing persiste, souvent alimenté par les mêmes arguments usés. Cet article de 2016 rappelle que les critiques envers l’innovation, particulièrement dans l’automobile, ne sont pas nouvelles. Mais alors que les véhicules électriques continuent de se développer et de s’améliorer, il est peut-être temps de laisser derrière nous ces vieilles habitudes de scepticisme et de reconnaître la réalité de cette transformation majeure.

Notre article original de Avril 2016

« Cher M. Bergerolle, (Challenges du 3 avril),

sachez que par votre faute je me vois dans l’obligation de saisir mon clavier pour m’éviter un ulcère et ainsi atténuer préventivement les charges de notre pauvre sécurité sociale.
A peine avais-je lu le titre de votre article dans Challenges « L’engouement pour la Tesla Model 3 soulève des doutes » que je me suis senti les premières aigreurs d’estomac. Ne pas intérioriser, surtout ne pas intérioriser. Suivant à la lettre les conseils des thérapeutes, je m’exprime.

En premier lieu je veux vous féliciter pour votre originalité.

Alors que curieusement depuis l’annonce du Model 3 les gens de votre profession se sont enfin mis à surveiller leurs écrits et leurs propos pour ne plus affirmer n’importe quoi sur l’univers Tesla, qu’ils tendent même à manifester un début de sympathie au phénomène, (325 000 Model 3 réservées en une semaine ça aide) vous jouez d’emblée la méfiance, « soulève des doutes » « Tout n’est pas rose » « on voit mal comment »

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Bravo ensuite pour votre machiavélique habileté à utiliser paravents et boucliers, experts et analystes mis à toutes les sauces « Les analystes doutent que » « nombreux sont les analystes à douter »« Leur scepticisme se fonde » pour enfoncer votre venin. C’est eux qui disent, je (Bergerolle) ne fais que rapporter. Et c’est vilain de rapporter: à l’école comme dans Challenges.

Ce qui m’amène à mon troisième constat, les insinuations que vous maniez avec art : parce qu’être pareillement dégouté par ceux que vous qualifiez de mal intentionnés révèle une fréquentation pointue de ce milieu et les citer à répétition confine au vice : « Les langues perfides — toujours elles ». Vous prendriez-vous pour un Bisounours à pareillement dénigrer une entreprise qui gratte là où ça fait mal?  
Vous écrivez « la brève histoire de la firme , trois années de retard pour la toute récente Tesla Model X, la grande berline Tesla Model S a souffert — et souffre encore, à en croire les témoignages dépités des propriétaires — de défaillances en cascade. Les forums sont pleins de pages détaillant les infiltrations d’eau et d’air par des joints de portière ou de toit mal plaqués, de poignées de portière capricieuses, ou encore de boîtiers électroniques remplacés plusieurs fois. Sans parler du décalage entre puissance annoncée et effective ».

Distance et suffisance. Que faites-vous des corrections efficaces (on peut l’affirmer en lisant aussi les forums) apportées à ces défauts de jeunesse? Des mises à jour gratuites renouvelées offrant chacune aux heureux possesseurs d’une Model S une « nouvelle » voiture après installation par internet? Aveuglement coupable proche de la désinformation. Tout comme le silence quant aux bugs de départ de la Leaf ou au rappel de 10 649 Zoé!!! même s’il ne faut pas ignorer (c’est ça l’objectivité) le rappel des premières Model X pour une fixation de siège.

Mais là où vous percutez le plafond de l’indécence c’est dans le traitement que vous faites des actuels et futurs propriétaires Tesla puisque, je vous cite : « la clientèle fortunée de Tesla tolère étonnamment bien ces défauts. Il est probable en revanche que l’acheteur de la future Model 3 ne dispose pas d’une flotte personnelle de plusieurs véhicules de remplacement. »
Une flotte, diantre! On est loin de la deuxième voiture là ! Soyons brefs, les riches n’en ont rien à ficher puisque leur Tesla n’est qu’un gadget de riche, sans incidence sur leur vie quotidienne. Les pauvres quant à eux, qu’est-ce qu’ils vont déguster « les pauvres! »

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Vous êtes insupportable M. Bergerolle.
Si vous alliez sérieusement sur les forums comme vous le prétendez, vous seriez bien obligé de constater que l’achat d’une Model S ne concerne PAS QUE des nantis revenus de tout. Bien au contraire. Que la foi en l’électrique, en un monde moins pollué, moins bruyant, plus calme suffit à faire franchir le pas. S’il est certes évident que l’achat en est facilité avec un bon compte en banque, cet argument ne tient pas face à la réalité et OUI il y a des propriétaires de Tesla Model S aux revenus simplement corrects qui ont fait ce choix de vie, qui ont cru à ce que vous journaliste qualifiez pourtant de « mirage poudre aux yeux » pour se réjouir chaque jour de la réalité de leur acquisition. Sans avoir une thermique de secours dans le garage de leur modeste pavillon.
On s’en fiche de Nissan et encore plus de Chevrolet après avoir lu les déclarations meurtrières de Bob Lutz contre Tesla. Qu’ils fassent ! et on en reparlera au lieu de sans arrêt tirer des plans sur la comète.

Pourquoi l’argot colle-t-il le surnom de baveux aux journalistes?

Et on ne croit pas un instant à votre pirouette casque, bouclier, genouillères, sparadrap en conclusion : « Espérons pour Tesla Motors que l’engouement des automobilistes à travers le monde se poursuivra suffisamment longtemps pour l’aider à financer son programme ambitieux de croissance. Après tout, qui parmi les vieux constructeurs établis oserait prétendre que le poil à gratter jeté par Elon Musk ne les aide pas à progresser eux-mêmes ? »

Qui espérez-vous convaincre de votre sollicitude finale et hypocrite alors que 400 000 réservations au 15 avril attestent d’une nouvelle réalité que vous êtes incapable de percevoir ! »

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6 commentaires

  1. très bien répondu, encore un baveux de jalousie! regardons devant!
    ceux qui détruisent Tesla, ce sont les mêmes qui ne croyaient pas à la publicité en 1970….

  2. ….pour ceux qui se demandaient s’il allaient renouveler leur abonnement à Challenges,n’hésitez plus !

    1. pour ma part ma future s90d au bout de 8 ans me coutera la meme perte que ma 308cc ( au bout de 8 ans aussi) ….

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