On ne présente plus la Bugatti Chiron. Il y les GT, les supercars, les hypercars et, au dessus, la Chiron : 1500 chevaux, 420 km/h en vitesse de pointe (bridée), moteur W16 alimenté de 4 turbos et refroidi par 10 radiateurs.
Aussi, quand la firme Bugatti a posé les jalons de sa production, un problème simple s’est posé. Après les 1000 ch de la Veyron, suivis des 1500 ch de la Chiron, comment aller au-delà ? Atteindre la puissance astronomique de 2000 ch pour un moteur semble hors de portée, du moins à moyen terme. Sauf si, de pur thermique, il passe à hybride.
« L’électrification va arriver« , souffle Wolfgang Dürheimer, CEO de la marque, à nos confrères d’Autocar. « La prochaine génération est encore loin d’être développée mais il se passe beaucoup de choses en matière de véhicule électrique et de batterie, de même qu’en matière de législations associées. Il me parait clair que la prochaine génération sera électrique d’une manière ou d’une autre, même s’il est encore trop tôt pour envisager une voiture 100% électrique« .
La concurrence s’organise
Dans l’immédiat, Bentley et Rolls-Royce, eux, ont clairement indiqué que leur prochain véhicule respectif sera 100% électrique. La Porsche Mission E, elle, se fait déjà plus concrète : attendue pour 2019, elle devrait atteindre l’équivalent de 600 ch. Elle sera précédée de la I-Pace de Jaguar, livrable au second semestre 2018 dans la catégorie SUV. Dans la catégorie ds supercars hybrides, celle dans laquelle Bugatti viendra probablement jouer, un pion est déjà posé : la Koenigsegg Regera affiche déjà 1500 ch combinés. Il va falloir faire mieux…