Le Tesla Cybertruck Billion Edition : Quand Elon Musk décide de réécrire Blade Runner avec un marteau et une règle
Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures (ou plutôt vos harnais de vaisseau spatial), car aujourd’hui, nous plongeons dans l’univers du Tesla Cybertruck Billion Edition, un engin qui semble tout droit sorti d’un brainstorming entre Elon Musk, un géomètre en colère et le scénographe de Tron. Si vous avez toujours rêvé de conduire un origami géant en acier inoxydable, alors ce pick-up est fait pour vous. Sinon… eh bien, bonne chance pour comprendre ce que vous regardez.
Un design qui crie « Je viens du futur… ou d’un film des années 80 »
Commençons par l’évidence : ce Cybertruck ne ressemble à rien de ce que vous avez vu sur la route, sauf peut-être si vous avez grandi en jouant à Halo ou en regardant Retour vers le futur II. Avec ses lignes anguleuses et sa carrosserie noire brillante, on dirait un croisement entre le Warthog de Master Chief et un vaisseau spatial conçu par un enfant de 5 ans armé d’un compas. Les arêtes sont si tranchantes qu’on pourrait probablement couper du pain avec – ou trancher un droïde de combat de Star Wars, au choix.
Le noir profond de cette « Billion Edition » (parce que, bien sûr, il fallait un nom qui hurle « je coûte plus cher que votre maison ») lui donne une allure de monolithe extraterrestre, tout droit sorti de 2001 : L’Odyssée de l’espace. On s’attend presque à ce que HAL 9000 prenne le volant et nous dise : « Je suis désolé, Dave, mais je ne peux pas te laisser garer ici. » La face avant, avec sa barre lumineuse minimaliste, évoque un regard de cyborg impassible – un peu comme si le Terminator avait décidé de se reconvertir dans le transport de marchandises.
Fonctionnalité ou performance artistique ?
Côté praticité, disons que le Cybertruck est un paradoxe roulant. D’un côté, il promet une robustesse à toute épreuve : Tesla nous a déjà montré que ses vitres « incassables » peuvent… euh… se fissurer avec une boule de pétanque, mais l’acier exosquelettique est censé résister à tout, des balles aux apocalypses zombies. De l’autre côté, ce design angulaire semble défier les lois de l’aérodynamisme – on dirait que ce camion a été conçu pour fendre l’espace-temps plutôt que l’air. Si vous cherchez à impressionner vos amis survivalistes ou à jouer les Mad Max dans un remake low-budget, c’est parfait. Mais pour aller chercher vos courses au supermarché ? Disons que vous risquez de faire peur aux mamies dans le parking.
La benne arrière, visible sur la photo, est spacieuse, certes, mais son look « je suis une boîte en métal » manque un peu de charme. On aurait aimé un peu plus de finesse, un peu moins de « je viens de livrer des lingots d’acier sur Tatooine ». Et ces roues ! Elles sont massives, robustes, prêtes à rouler sur des terrains lunaires – ou sur les espoirs de vos voisins qui conduisent des SUV classiques.
Une vibe de science-fiction… mais à quel prix ?
Le Cybertruck est un hommage roulant à la science-fiction des années 80, une époque où l’avenir était tout en néons, en angles droits et en rêves de colonies martiennes. Mais soyons honnêtes : ce design est aussi polarisant qu’un débat sur Star Wars : Les Derniers Jedi. Certains y verront une œuvre d’art futuriste, un manifeste roulant de l’innovation. D’autres se demanderont si Elon Musk n’a pas simplement oublié de passer le Cybertruck en mode « rendu final » sur son logiciel de design 3D.
En conclusion, le Tesla Cybertruck Billion Edition est un OVNI – au sens propre comme au figuré. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il ne cherche pas à le faire. C’est un véhicule pour ceux qui veulent se démarquer, pour ceux qui rêvent de conduire un bout de science-fiction sur l’autoroute. Alors, si vous êtes prêt à dépenser une petite fortune pour ressembler à un méchant de Blade Runner tout en transportant des planches de bois, foncez. Pour les autres, il y a toujours la Toyota Prius – moins excitante, mais aussi moins susceptible de déclencher une invasion extraterrestre.