Depuis quelques années, les scooters électriques bouleversent la vie quotidienne dans les grandes villes chinoises. À leurs débuts en 2004, il s’était vendu 40.000 vélos électriques en Chine. Maintenant, les deux-roues électriques sont plus de 100 millions et 20 millions de plus s’y ajoutent chaque année. Le scooter électrique est le premier moyen de transport non polluant de l’histoire à être adopté en masse. Avec son prix d’achat plus que raisonnable et son faible coût d’utilisation, il rend la circulation urbaine plus fluide et désengorge les transports publics.
L’Europe et la France en particulier découvrent aujourd’hui ses avantages, alors que la législation Euro 4 de janvier 2017 condamne à brève échéance les scooters 50 cc dont les deux-temps sont jusqu’à mille fois plus polluants qu’une voiture diesel. Ce marché de près de 100.000 scooters deux-temps à remplacer est la cible toute trouvée pour les scooters électriques chinois, comme ceux de NIU, la marque la plus connue du grand public. Mais 30% de ces scooters en voie d’obsolescence sont utilisés par des flottes de livreurs professionnels, pour lesquels une robustesse élevée et un prix de revient au kilomètre minimal sont indispensables. C’est sur cette niche professionnelle que se place le constructeur français RedE (Real Electric Driving Experience), une jeune société de Nancy démarrée par Etienne Mao et Valentin Dillenschneider et soutenue par Pole Capital.
Du côté technique, les scooters RedE utilisent un moteur Bosch de 2 kW et une batterie Lenovo-Phylion amovible et interchangeable de 1,5 kWh. Autonomie : 60 km. La capacité de transport est assurée par une top-case isotherme de 50x53x55 cm.
Les scooters RedE offrent une robustesse, un rapport qualité/prix attrayant (2.130€ HT), et un prix de revient au kilomètre qui les rendent incontournables pour les flottes de livraison urbaines. Voir www.red-e-motor.fr pour plus de détails.