Tesla, le géant de l’automobile électrique dirigé par Elon Musk, franchit une étape décisive vers la mise en service de ses robotaxis en Californie. Après des années de promesses et de développements technologiques, l’entreprise semble enfin prête à concrétiser son ambitieux projet de taxis autonomes, avec des avancées significatives rapportées récemment. Cet article explore les dernières nouvelles sur le sujet, y compris les informations tirées des tweets les plus récents, pour comprendre où en est Tesla dans cette révolution de la mobilité.
Une première approbation en Californie
Le 18 mars 2025, Tesla a obtenu une première approbation de la California Public Utilities Commission (CPUC), un régulateur clé de l’État, pour lancer potentiellement un service de robotaxi. Cette autorisation initiale, bien que ne permettant pas encore un déploiement complet de taxis sans chauffeur, marque une étape importante. Elle fait suite à une demande déposée par Tesla en novembre 2024 pour un permis de transporteur de passagers, un prérequis pour tout service de transport autonome en Californie. Selon des sources comme Investing.com, d’autres approbations restent nécessaires, mais cette avancée montre que Tesla progresse dans un environnement réglementaire strict.
Elon Musk avait déjà teasé cette possibilité lors de l’événement « We, Robot » en octobre 2024, où il avait dévoilé le Cybercab, un prototype de robotaxi sans volant ni pédales. À l’époque, il avait promis une production de masse avant 2027, avec un prix cible inférieur à 30 000 dollars. Aujourd’hui, cette vision semble se rapprocher de la réalité, bien que des obstacles techniques et légaux subsistent.
Les derniers tweets : un mélange d’enthousiasme et de scepticisme
Les discussions sur X reflètent l’excitation et les doutes entourant ce projet. Le 19 mars 2025 à 04:42 CET, @nick_boltX écrivait : « Pendant que tout le monde se moquait des promesses d’Elon, Tesla a discrètement obtenu le premier permis pour les robotaxis en Californie. La révolution autonome n’est pas à venir, elle est LÀ. » Ce tweet traduit un optimisme débordant, suggérant même que les propriétaires de Tesla pourraient bientôt générer des revenus passifs en mettant leurs voitures à disposition du réseau de robotaxis.
Un autre utilisateur, @JavaJitters_CEO, a partagé le 18 mars à 23:13 CET : « Tesla a officiellement reçu l’approbation pour démarrer des trajets en robotaxi en Californie, » accompagnant son message d’un lien vers un article. Cette annonce a renforcé l’idée que Tesla est en bonne voie. Cependant, le scepticisme n’est pas absent.
@BulletBear13 a nuancé l’enthousiasme le 19 mars à 08:00 CET : « Tesla est encore très loin de pouvoir opérer ses robotaxis. Le permis obtenu en Californie lui permet tout juste de faire des tests avec des employés sur des portions spécifiques. » Ce point de vue met en lumière les limites actuelles de cette autorisation, qui n’équivaut pas encore à un feu vert pour un service commercial à grande échelle.
Enfin,@BPartisans a confirmé le 18 mars à 22:45 CET : « Tesla obtient le premier d’une série de permis dont elle a besoin pour exploiter des robotaxis en Californie, » avec un lien vers une source d’information. Ces échanges sur X montrent une communauté partagée entre l’anticipation d’une percée imminente et la prudence face aux défis restants.
Un déploiement progressif
Tesla prévoit initialement de tester ses robotaxis avec des véhicules existants, comme les Model 3 et Model Y, équipés de la technologie Full Self-Driving (FSD). Elon Musk a indiqué lors d’un appel aux investisseurs en janvier 2025 que des essais sans supervision pourraient débuter dès le deuxième trimestre 2025, notamment à Austin, au Texas, avant de s’étendre à la Californie. Cependant, le Cybercab, conçu spécifiquement comme un robotaxi, ne devrait entrer en production qu’en 2026. En attendant, l’entreprise semble vouloir utiliser sa flotte actuelle pour poser les bases de ce service.
La Californie, avec ses régulations strictes, représente un terrain d’essai crucial. Des concurrents comme Waymo opèrent déjà des robotaxis dans des villes comme San Francisco et Los Angeles, mais Tesla mise sur une approche unique : une technologie basée uniquement sur des caméras et l’intelligence artificielle, sans recourir à des capteurs comme le LIDAR. Cette stratégie, bien que critiquée pour ses limites actuelles, pourrait offrir un avantage économique à long terme si elle atteint le niveau de fiabilité promis par Musk.
Défis et perspectives
Malgré ces progrès, des questions demeurent. La sécurité du FSD reste sous surveillance, avec des enquêtes en cours de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) après plusieurs incidents impliquant des Tesla autonomes. De plus, le cadre légal californien exige des permis supplémentaires pour un service sans chauffeur, et Tesla doit encore prouver que sa technologie est prête pour un usage commercial à grande échelle.
Pourtant, l’impact potentiel est énorme. Si Tesla réussit, elle pourrait transformer la mobilité urbaine, réduire les coûts de transport et offrir une nouvelle source de revenus aux propriétaires de ses véhicules. Comme l’a souligné Musk, l’objectif est de rendre la conduite autonome « 10 à 20 fois plus sûre » que la conduite humaine, un argument clé pour convaincre régulateurs et consommateurs.
Conclusion
Les robotaxis Tesla ne sont pas encore sur les routes californiennes, mais les récents développements, confirmés par les autorités et relayés sur X, indiquent que ce futur se rapproche. Entre avancées réglementaires et tests imminents, 2025 pourrait être une année charnière pour ce projet visionnaire. Reste à voir si Tesla tiendra ses promesses ou si, comme le craignent certains, les délais s’étireront encore. Une chose est sûre : le monde de la tech et de l’automobile garde les yeux rivés sur la Californie, attendant de voir ces Cybercabs sillonner les rues.