Alors que nous entrons dans une nouvelle année, l’association « 40 millions d’automobilistes » a récemment mis en lumière les changements significatifs qui affecteront les conducteurs français dès le 1er janvier 2024. Ces modifications, allant de l’assouplissement des règles de vitesse à la réforme du permis de conduire, témoignent d’une évolution continue dans la réglementation routière en France.
Assouplissement des Règles pour les Petits Excès de Vitesse
À partir de janvier 2024, les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h ne mèneront plus au retrait d’un point sur le permis de conduire. Cette mesure, énoncée dans un décret du 6 décembre 2023, vise à atténuer les sanctions pour les infractions mineures. Néanmoins, des amendes forfaitaires entre 68 et 135€ resteront en vigueur.
Abaissement de l’Âge pour le Permis de Conduire
Une réforme notable concerne l’âge requis pour passer le permis de conduire série B, désormais fixé à 17 ans. Ce changement, décrété le 20 décembre 2023, permet également de passer le code de la route dès 15 ans dans le cadre de la conduite accompagnée, et à partir de 16 ans pour les autres candidats.
Expansion des Zones à Faibles Émissions (ZFE)
Janvier 2024 marque également l’introduction des ZFE dans les grandes métropoles comme Paris, Marseille, Lyon, Rouen et Strasbourg. Les agglomérations n’ayant pas franchi les seuils de pollution bénéficient d’une période de transition jusqu’au 31 décembre 2024 avant l’application de restrictions sur les véhicules non classés Crit’Air.
Durcissement du Malus Écologique
Le malus écologique sera renforcé en janvier 2024, touchant principalement les véhicules polluants. Les modifications incluent l’augmentation de la taxe sur les émissions de CO2, l’ajustement du malus masse, la révision de la taxe annuelle sur l’ancienneté des véhicules, et des changements concernant les véhicules pick-up et les camions hors route.
Conclusion
Philippe Nozière, Président de « 40 millions d’automobilistes », souligne l’engagement de l’association à défendre les droits des automobilistes tout en préservant la qualité de vie des ménages. Ces changements, reflétant une tendance vers une régulation plus souple mais écologiquement consciente, marquent un pas important dans l’adaptation aux besoins modernes de la mobilité et de la protection environnementale.