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La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a fait une déclaration, il y a une semaine, concernant les normes de sécurité des véhicules entièrement autonomes. Désormais, elle n’aura plus besoin qu’ils soient équipés d’éléments de contrôle destinés aux humains, pour répondre aux normes de collision.

Évolution des normes en vigueur

Le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, a déclaré :  

« Au cours des années 2020, une partie importante de la mission de sécurité de l’USDOT consistera à garantir que les normes de sécurité suivent le développement de la conduite automatisée et des systèmes d’assistance à la conduite. Cette nouvelle règle est une étape importante, établissant des normes de sécurité solides pour les véhicules équipés d’Automated Driving System (ADS). »

Reuters rapporte que l’agence adopte le positionnement suivant : les véhicules conçus pour être uniquement gérés par un ADS rendent les commandes manuelles « logiquement inutiles« .

Alors que la technologie autour des véhicules électriques évoluent à mesure que les modèles sortent des chaînes de production, la problématique de la conduite autonome devient la nouvelle problématique qui occupe les ingénieurs en R&D. Et, parallèlement, pour le législateur, le cadre et les processus réglementaires doivent être sérieusement dépoussiérés, quand ils ne doivent pas être créés de toute pièce.

Ce que cela change pour les constructeurs, et les futurs passagers

On assiste, depuis une dizaine d’années déjà, à une recrudescence des demandes des constructeurs, auprès des autorités, pour faire des tests grandeur nature de leurs véhicules phares, surtout sans commande de direction manuelle ou même de pédales.

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En février, un des leaders américains du marché, General Motors, est repassé à l’offensive. En effet, l’entreprise a demandé l’autorisation de mise en construction de voitures autonomes, donc sans contrôle humain direct. Pour cette nouvelle génération de véhicules, volant et pédale sont donc obsolètes, car l’intervention humaine n’entre plus en ligne de compte. 

Fait intéressant : c’est la voiture qui devra assumer en totalité la responsabilité de la conduite, laissant ainsi à ses passagers la possibilité d’utiliser le temps de parcours pour d’autres activités. Ou simplement admirer le paysage (quand c’est possible, bien sûr). On ne sait pas encore, cela dit, quelle forme prendra concrètement l’application des normes de sécurité pour les véhicules concernés.

Dans un communiqué de presse, le Dr Steven Cliff, administrateur adjoint de la NHTSA, a déclaré la chose suivante : 

« Alors que le conducteur passe d’une personne à une machine dans des véhicules équipés d’ADS, la nécessité d’assurer la sécurité des humains reste la même et doit être intégrée dès le début.(…)  Avec cette règle, nous nous assurons que les fabricants accordent la priorité à la sécurité. »

Cette déclaration revient sur le fait que toutes les règles édictées jusqu’alors, l’ont été sur la base de caractéristiques communes à tous les véhicules. Dès lors, des mises à jour doivent clarifier la situation actuelle. Notamment en délimitant ce que les constructeurs sont autorisés, ou non, à faire, lorsqu’ils appliquent ces normes, à cette nouvelle génération de véhicules, équipés seulement d’ADS. 

Pour faire bonne mesure quand même, et rappeler quelques impératifs, l’agence a ajouté : 

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« La règle finale précise que, malgré leurs conceptions innovantes, les véhicules dotés de la technologie ADS doivent continuer à fournir les mêmes niveaux élevés de protection des occupants que les véhicules de tourisme actuels« . 

La route est encore longue, mais une nouvelle étape est franchie.

Source : teslarati

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