Lorsque j’ai décidé de passer à l’électrique avec mon Citroën ë-Berlingo, je n’avais qu’un seul objectif en tête : trouver un véhicule qui réponde à mes besoins d’artisan itinérant, tout en réduisant mon empreinte carbone. Avec des trajets quotidiens à travers Lyon et ses environs, des déplacements réguliers pour répondre à mes interventions d’urgence et des courses dans toute la région, je savais que l’autonomie et l’efficacité de mon utilitaire seraient essentielles.
Le ë-Berlingo est un choix de plus en plus courant chez les professionnels comme moi. Plus qu’un simple fourgon, c’est un outil de travail complet, offrant un espace de chargement modulable, un intérieur confortable, et surtout, la possibilité de rouler en silence tout en faisant des économies de carburant. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’électrique n’est pas uniquement réservé aux citadins ou aux conducteurs de Tesla. Mon quotidien en tant que plombier m’a poussé à tester le réseau de recharge TotalEnergies pour voir s’il pouvait répondre à mes besoins professionnels.
L’avantage d’un véhicule électrique pour les artisans
Avant de posséder ce Citroën ë-Berlingo, j’avais un modèle thermique que je remplissais à la pompe dès que le réservoir se vidait. Cela faisait partie de ma routine. Désormais, avec l’électrique, il s’agit de trouver des stations de recharge performantes et fiables. Le ë-Berlingo, avec ses 136 chevaux et une autonomie maximale annoncée de 275 km, est loin de se limiter à de petits trajets urbains. J’ai choisi cette configuration précisément parce qu’elle offrait un bon compromis entre autonomie et capacité de chargement.
Au quotidien, mon véhicule consomme environ 18 kWh/100 km, une valeur raisonnable qui me permet de gérer la recharge de manière plus sereine. Bien sûr, la capacité de 50 kWh de la batterie est un défi lors des longs trajets, mais la recharge rapide en courant continu jusqu’à 100 kW compense cette limitation.
Test de recharge à une borne TotalEnergies : Décryptage
Récemment, j’ai voulu tester la borne TotalEnergies située sur l’un des axes principaux que j’emprunte régulièrement. La session de recharge s’est déroulée sur une borne de 150 kW, bien que mon ë-Berlingo plafonne à 100 kW. Cela n’a pas été un problème, car j’ai pu atteindre 80 % de charge en seulement 28 minutes, ce qui correspond à une autonomie de 390 km récupérée.
Le coût ? 43,25 € pour 73,3 kWh soit 0,59 €/kWh, ce qui correspond au tarif classique affiché par TotalEnergies pour ce type de borne. Comparé aux prix pratiqués sur d’autres réseaux, c’est raisonnable, mais l’enjeu principal est de savoir si la performance de la charge répond aux besoins d’un professionnel.
Analyse de l’expérience de recharge : Retour terrain
Lors de cette session, j’ai pu me rendre compte que recharger son utilitaire en station publique nécessite une bonne planification. Contrairement à la recharge à domicile, l’accès à ces stations dépend de la disponibilité et du bon fonctionnement des bornes. Toutefois, je dois admettre que la recharge s’est faite sans encombre, avec un temps d’attente raisonnable, malgré la fréquentation de la borne par d’autres utilisateurs.
L’affichage des informations sur la borne et dans l’application TotalEnergies est clair. On voit en temps réel le nombre de kWh consommés, le coût exact et le pourcentage de la batterie. Un détail appréciable pour un professionnel comme moi qui doit souvent jongler entre plusieurs interventions.
Comparaison des coûts et des avantages
Au-delà de cette expérience, j’ai comparé les coûts avec d’autres options. Le tarif de 43,25 € peut sembler élevé, surtout comparé à la recharge à domicile, mais c’est le prix à payer pour une recharge rapide et efficace en itinérance. Le tarif est aligné avec ce que proposent des concurrents comme Ionity ou Fastned, et l’accès aux bornes TotalEnergies est souvent plus facile pour moi, étant donné la proximité des stations avec les axes que j’emprunte.
En moyenne, j’économise environ 20 % sur mes frais de « carburant » par rapport à mon ancien Berlingo diesel. En tenant compte des économies d’entretien (plus de vidange, ni de courroie), l’investissement dans le ë-Berlingo commence à vraiment porter ses fruits.
Conclusion : Passer à l’électrique, même pour un artisan, c’est possible
Cette session de recharge avec mon Citroën ë-Berlingo chez TotalEnergies a confirmé ce que je pensais déjà : l’électrique n’est pas réservé aux bobos parisiens ou aux geeks de la Silicon Valley. C’est une option viable, même pour des professionnels itinérants comme moi. Bien sûr, cela demande un peu de planification et une bonne compréhension des coûts de recharge, mais l’expérience est positive.
Pour résumer, si vous êtes un artisan, un commerçant ou tout autre professionnel en quête d’un utilitaire électrique, ne limitez pas vos options à quelques grandes marques. Le Citroën ë-Berlingo prouve qu’il peut répondre à vos besoins tout en vous offrant des économies significatives sur le long terme.