En tant qu’amateur de technologie et utilisateur régulier d’appareils hybrides, j’ai récemment eu l’occasion de tester la Microsoft Surface Pro 7, un appareil qui promet de combiner la puissance d’un ordinateur portable avec la portabilité d’une tablette. Sortie en octobre 2019, cette septième itération de la célèbre gamme Surface Pro de Microsoft ne révolutionne pas le design de ses prédécesseurs, mais elle apporte des améliorations notables sous le capot. Après plusieurs jours d’utilisation intensive, voici mon retour d’expérience sur cet appareil polyvalent.

Un design familier, mais efficace

Dès le déballage, une chose saute aux yeux : la Surface Pro 7 ressemble comme deux gouttes d’eau à ses prédécesseurs, notamment la Surface Pro 6. Le châssis en magnésium, disponible en platine ou en noir mat, reste élégant et robuste. Avec ses dimensions de 292 x 201 x 8,5 mm et un poids d’environ 780 g (sans le clavier), elle est incroyablement légère et facile à transporter. La béquille arrière, signature de la gamme Surface, est toujours aussi pratique, permettant d’ajuster l’inclinaison jusqu’à près de 170 degrés pour s’adapter à différentes situations, que ce soit pour écrire, dessiner ou regarder une vidéo.

Cependant, ce design commence à montrer ses limites. Les bordures autour de l’écran tactile de 12,3 pouces sont assez épaisses par rapport aux standards actuels, ce qui donne un petit côté daté à l’appareil, surtout face à des concurrents comme l’iPad Pro ou même la Surface Pro X, sortie la même année avec un design plus moderne. Cela dit, cette esthétique minimaliste reste fonctionnelle et ne gâche en rien l’expérience.

Des performances boostées par Intel 10e génération

Là où la Surface Pro 7 se distingue vraiment, c’est sous le capot. Microsoft a intégré des processeurs Intel Core de 10e génération, un bond notable par rapport à la génération précédente. J’ai testé la version équipée d’un Intel Core i5-1035G4, accompagnée de 8 Go de RAM et d’un SSD de 256 Go. Pour un usage quotidien – navigation web, traitement de texte, visionnage de vidéos en streaming et même quelques retouches photo légères sur Photoshop – les performances sont irréprochables. L’appareil démarre rapidement, et les applications s’ouvrent sans latence.

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Un des points forts est l’ajout du circuit graphique Intel Iris Plus, qui offre un petit surplus de puissance par rapport à l’ancien UHD Graphics. J’ai tenté une partie de Fortnite en 1080p avec des réglages moyens, et bien que ce ne soit pas une machine conçue pour le gaming, le résultat était fluide et jouable, avec un ventilateur discret qui ne s’emballe pas trop. Pour des tâches plus gourmandes comme le montage vidéo, la configuration i5 reste limitée, et je recommanderais la version i7 avec 16 Go de RAM pour les créatifs exigeants.

Une connectivité modernisée avec l’USB-C

Grande nouveauté de cette génération : l’arrivée d’un port USB-C ! Après des années d’attente, Microsoft a enfin remplacé le vieillissant DisplayPort par ce standard universel. Ce port s’ajoute au port USB-A, à la prise jack 3,5 mm, au lecteur microSD et au port Surface Connect magnétique pour la recharge. Cette évolution est bienvenue, permettant de connecter des périphériques modernes comme des hubs ou des écrans externes sans adaptateur. Cependant, l’absence de Thunderbolt 3 sur cet USB-C limite son potentiel, notamment pour les transferts de données ultra-rapides ou le branchement de GPU externes, une omission regrettable face à la concurrence.

Un défaut majeur : une autonomie décevante

Si la Surface Pro 7 brille par bien des aspects, elle trébuche lourdement sur un point crucial : l’autonomie. Microsoft promettait jusqu’à 10,5 heures d’utilisation sur une seule charge, mais dans la réalité, cette durée est loin d’être atteinte. Lors de mes tests – navigation web en Wi-Fi avec une luminosité réglée à 50 % et quelques applications en arrière-plan –, la batterie s’est vidée en à peine 6 heures. En usage plus intensif, comme le visionnage de vidéos en streaming ou l’édition de documents avec plusieurs onglets ouverts, l’autonomie chute encore davantage, flirtant avec les 4 à 5 heures.

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C’est un défaut rédhibitoire pour un appareil censé être mobile et polyvalent, surtout quand des concurrents comme l’iPad Pro ou même certains ultrabooks offrent une endurance bien supérieure. Ce manque de fiabilité m’a souvent forcé à garder le chargeur à portée de main, ce qui va à l’encontre de l’idée d’une tablette légère et nomade.

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