Chez Tesla Mag, nous aimons trouver des lieux d’exception et proposer de les visiter aux membres de notre communauté, ou aux simples visiteurs, curieux, de notre site de contenus sur la mobilité électrique. En cette fin de printemps, nous avons repéré un endroit insolite, extraordinaire, formidable: une cabane perchée, comme dans les contes pour enfants, au beau milieu de l’un des domaines viticoles classés de Bernard Magrez, dans le Bordelais. Une cabane pas comme les autres, qui s’ajoute à deux suites médiévales dans le Château de La Tour Carnet. C’est la «cabane de l’émotion », qui vient d’ouvrir au printemps 2021. Tout près de quelques bornes de recharge Tesla, car on n’arrête pas le progrès. Et chez Bernard Magrez on l’accompagne, avec goût et intelligence…
Perchée à six mètres de hauteur au milieu des platanes du domaine, la cabane s’étend sur trois étages. L’intérieur est épuré, le salon entièrement décoré de bois et la chambre minimaliste proposent un confort harmonieux. Le rooftop du troisième étage offre une vue sur le château de La Tour Carnet et ses vignobles qui font ressortir le côté haut de gamme de cette cabane.
La forme de la cabane, inspirée du Château de La Tour Carnet, se fond dans le décor pour permettre à ses futurs hôtes de resynchroniser leur horloge interne au cœur du domaine boisé. Depuis le rooftop, il n’est pas rare d’y observer les biches et les oiseaux dont un paon, emblème du domaine.
Soucieux de l’environnement et du réchauffement climatique, la cabane s’inscrit dans une multitude de démarches écoresponsables qui ont participé à la renommée des vignobles de Bernard Magrez. Ses quatre domaines sont équipés, depuis plusieurs années, de bornes de recharge Tesla.
En plus des nuitées dans la cabane de l’émotion, le domaine du Château de La Tour Carnet propose aux résidents des visites des vignes et du château visibles depuis le rooftop. Le domaine est actuellement en train de tester 75 nouveaux cépages différents qui pourraient profiter du réchauffement climatique pour permettre aux vignobles de Bernard Magrez de produire bientôt de nouveaux vins d’exception. Qui deviendront ensuite, très probablement, de nouveaux grands crus classés dans le Bordelais.
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Interview Sébastien Labat: «La cabane de l’émotion, une expérience exceptionnelle!»
Tesla Mag : En ce printemps 2021 d’après-confinement, qu’est-ce qui devrait inciter les membres de la communauté Tesla Magazine à aller se promener du côté de chez Bernard Magrez, dans l’une de ses propriétés du Bordelais, pour faire de l’œnotourisme? Et surtout quelle est votre actualité du moment, dans les domaines de Bernard Magrez ?
Sébastien Labat : Bernard Magrez est propriétaire de quatre grands crus classés bordelais, le Château Pape Clément à Pessac, le Château La Tour Carnet dans le Médoc, le Château Fombrauge à Saint-Émilion et le Clos Haut-Peyraguey à Sauternes. Dans les trois premiers, à l’exception de Sauternes, on y propose des chambres d’hôtes haut de gamme dans les châteaux. A La Tour Carnet, nous venons d’ouvrir «la cabane de l’émotion»: une maison perchée dans les arbres, à 6 mètres de haut, avec un étage salon, un étage chambre et un étage rooftop avec vue sur les vignes, le château médiéval, les douves. C’est une expérience exceptionnelle.
TM : C’est donc tout nouveau?
SL : Nous avons accueilli nos premiers clients il y a quinze jours. Cette cabane de l’émotion est en bois, c’est une cabane haut de gamme sur trois niveaux. C’est la réplique du château de La Tour Carnet, avec un pont levis, des douves et la façade. L’architecture de cette maison perchée reprend le design du château.
C’est bien entendu dans les arbres à l’orée du bois, qui est derrière la Tour Carnet. Sur ce château, nous avons quelque chose en plus, par rapport à l’environnement : une collection de 75 cépages différents, pour étudier le réchauffement climatique et ces cépages qui ne sont aujourd’hui pas exploités dans le Bordelais, mais qui pourraient devenir des cépages d’avenir. En effet, avec le réchauffement, si on gagne encore 2 à 3 degrés de température, le merlot et le cabernet vont commencer à être trop mûrs pour faire du vin de Bordeaux.
TM : Ce sont des cépages locaux ou importés ?
SL : Ce sont des cépages internationaux, il y en a 75 de toutes les régions de France et de l’étranger.
TM : Vous les avez donc fait venir en prévision d’un éventuel réchauffement climatique permettant de les exploiter ?
SL : Nous avons une parcelle dédiée avec 75 rangs, un rang par type de cépage. Les visiteurs peuvent visiter cette partie, voir les différentes formes de raisins, de feuilles, puis déguster des vins qui sont vinifiés à partir de ces cépages. Nous sommes vraiment tournés vers l’environnement avec aussi des animaux : un paon, des oies, des moutons, des abeilles, parce que chacun à sa vertu par rapport à l’environnement.
Nous avons également des oliviers sur la propriété pour produire de l’huile d’olive. Les abeilles nous permettent de produire le miel. Les moutons permettent d’éviter de tondre l’herbe. Donc, il y a pas mal de vertus liées à l’environnement sur la propriété.
TM : Et les personnes qui viennent dans la cabane perchée, comment peuvent-ils se restaurer ?
SL : Nous proposons un chef à domicile, donc ils peuvent commander un repas sur mesure, mais ils peuvent aussi choisir l’un des restaurants locaux et on va leur chercher les plats pour dresser la table dans le château. Le petit déjeuner est inclus dans tous les cas, on s’en occupe quoi qu’il arrive. Ils peuvent soit le prendre dans la cabane, sur le rooftop, ou dans l’une des salles à manger du château.
TM : Si la cabane est prise, ils peuvent aussi dormir dans le château?
SL : Nous avons deux suites médiévales dans le château. En fait, le château est vraiment lié à l’Histoire de France, à la guerre de Cent Ans, on y expose une collection d’armures, une édition des Essais de Montaigne qui séjournait souvent au Château. On a le passé et le futur. Le futur, c’est l’environnement, c’est la nature, ce sont les animaux, c’est la cabane de l’émotion.
Et le passé, c’est toute cette histoire autour de la guerre de Cent Ans, du chevalier Carnet qui a donné son nom au château de Montaigne, et La Boétie dont la famille était propriétaire, et a occupé le château pendant un moment. Les chais entièrement rénovés ont un plafond avec une magnifique fresque qui raconte toute l’histoire du Médoc.
TM : Vous avez aussi des bornes de recharge pour véhicules électriques, dans tous les domaines ?
SL : On les a installées il y a cinq ans. Je pense que ce sont peut-être les premières bornes Tesla installées dans le Bordelais. Elles fonctionnent, Bernard Magrez en a équipé toutes ses propriétés à l’époque.
TM : Bernard Magrez a été un peu novateur dans l’équipement en bornes de recharge ?
SL : Oui, Bernard Magrez a compris très vite que Tesla avait de l’avenir et qu’il y avait possibilité de faire ça. Sa réflexion, c’était de se dire aussi que les gens qui achètent des Tesla ont en général un certain pouvoir d’achat et une certaine exigence par rapport aux lieux où ils séjournent. Ils recherchent l’excellence et c’est ce qui est offert aux amateurs des vins et aux visiteurs des Grands Crus Classés de Bernard Magrez. Donc nous avons installé des bornes de recharge et pour d’autres voitures que des Tesla, il y a des adaptateurs ou d’autres bornes dans le voisinage de toutes les propriétés.
TM : Il paraît que vous avez aussi un robot pour traiter les vignes ?
SL : Sur Fombrauge, nous avons même un robot TED, de l’entreprise Naïo, qui, en plus d’être électrique, est aussi autonome. Il est guidé par les repérages réalisés par nos drones pour aller lui-même dans la vigne, la traiter ou la tailler, prendre soin des points où il y a besoin de traitement.
L’idée, c’est de réduire, voire de faire disparaitre, le traitement, mais par exemple pour une maladie naissante, les drones vont détecter le problème, puis le robot TED va traiter les micros-surfaces pour éviter des traitements ensuite beaucoup plus lourds et ennuyeux. C’est un véhicule autonome qui part dans les vignes et va traiter en fonction des données qu’on programme, soit automatiquement, grâce au repérage effectué par les drones, soit manuellement, avec les infos données par les chefs de culture.
(Interview: Daniel Ortelli – Texte: Matteo B / Photos: DR Bernard Magrez)