Hopium est une société que nous suivons chez Tesla Magazine. Il ne faut pas opposer la voiture électrique et la voiture à hydrogène car dans les deux cas, il s’agit d’un moteur électrique. Pour l’anecdote, Olivier Lombard était notre invité lors du meeting qui a suivi notre première levée de fonds.
Une annonce fracassante a fait parler de la société Hopium
Le constructeur français Hopium se réjouit de l’enregistrement des 1 000 premières précommandes de l’Hopium Machina, son modèle de berline haut de gamme propulsée à l’hydrogène. Cette annonce s’inscrit dans le prolongement de la présentation à Paris le 17 juin dernier, du premier prototype roulant Alpha 0, qui avait donné lieu à l’ouverture d’un carnet de commandes pour 1 000 unités numérotées.
Avec un prix annoncé à partir de 120 000 euros, positionnant la Machina dans le segment mid-luxury, le bouclage de cette opération représente un chiffre d’affaires embarqué de 120 millions d’euros à l’horizon 2025, date prévue de la livraison des véhicules. Un signal fort pour la société fondée en 2019, vitrine technologique de l’hydrogène, dont l’ambition est d’atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2030.
Un soutien apprécié par le créateur de la marque
« Je souhaite aux futurs utilisateurs de l’Hopium Machina, la bienvenue au sein de notre communauté », a déclaré le pilote Olivier Lombard, CEO et fondateur d’Hopium. « En réservant leur modèle les premiers, ils ont témoigné à la fois leur adhésion à notre projet et leur engouement pour la technologie hydrogène, la source d’énergie de l’avenir. »
Le constructeur offrira aux nouveaux membres de sa communauté, des expériences inédites et sur-mesure pour une immersion dans l’univers Hopium.
Le plus jeune vainqueur des 24h du Mans, il est en effet le fondateur de l’entreprise. Olivier Lombard porte véritablement la culture automobile en héritage car il a piloté pendant 7 ans des voitures de course propulsées à l’hydrogène, faisant de lui le coureur le plus expérimenté au monde dans le domaine.
Un constructeur automobile développant une technologie innovante
Hopium est un constructeur de véhicules haut de gamme à hydrogène qui concrétise l’aboutissement de l’expérience de son PDG, dûment acquise sur les circuits de course automobile. Laboratoire à ciel ouvert, la course a permis à Olivier Lombard et son équipe de réfléchir sur de nouvelles solutions de mobilité afin de répondre aux défis environnementaux contemporains.
Alors que le secteur du transport est responsable à lui seul de 20% des émissions de gaz à effet de serre, l’entreprise se positionne comme étant un acteur du changement climatique. Hopium réunit une équipe d’experts, des partenaires de premier plan, à la pointe de l’innovation dans les secteurs des piles à combustible hydrogène, de la technologie et de l’ingénierie automobile.
Une entreprise basée sur une conviction profonde
L’hydrogène est l’avenir de l’automobile. C’est ce que pense Olivier Lombard, qui a profité de la semaine Viva Technology à Paris pour dévoiler jeudi dernier la Machina, une voiture de près de 5 mètres de long recourant à la technologie de la pile à combustible alimentée par cette énergie.
«La voiture 100 % électrique est une étape de transition sur la route de l’hydrogène», assure ce trentenaire qui a troqué sa combinaison de pilote pour le costume de l’entrepreneur. S’il nourrit autant d’ambition, c’est que cet ancien animateur des pelotons de courses d’endurance a contribué au développement du prototype Mission H24 qui va servir de base à la voiture de course à hydrogène engagée dans la Sarthe en 2024. Un projet qu’il a délaissé pour se concentrer à 100 % sur la marque Hopium fondée en 2019.
Depuis, ce compétiteur n’a pas perdu son temps. En à peine deux ans, il a réussi à lever des fonds pour financer son programme et construire un premier prototype roulant à partir d’une feuille blanche. Le choix s’est porté sur une berline, l’architecture la plus efficiente en termes d’aérodynamique. Les lignes de ce premier modèle cumulent les influences de la Porsche Taycan, de Tesla et de Lucid. Cela n’est pas un hasard: l’auteur de la Machina, le designer français Félix Godard est passé chez les trois constructeurs.
«Hopium veut ouvrir la voie en matière de mobilité et démocratiser par la suite cette technologie qui permet d’avoir de super performances », assure-t-il. Le plein d’hydrogène ne réclamerait pas plus de 3 minutes. À condition de trouver une pompe ! À ce jour, elles se font encore rares avec une trentaine d’installations (seulement !) sur le territoire national.
Une équipe soudée autour du potentiel de la Machina
Engagé désormais dans une nouvelle étape qui doit conduire à la conception de plusieurs prototypes de développement, le jeune constructeur peut s’appuyer sur une équipe d’une trentaine de personnes installée sur le site du circuit de Montlhéry mais également un studio d’engineering basé à Munich et un centre technologique à Los Angeles.
La voiture à hydrogène, Olivier Lombard en est persuadé, possède un énorme potentiel. Il annonce une autonomie de 1 000 km grâce à son réservoir de 10 kilos d’hydrogène installé en forme de T sous le plancher et qui se recharge en trois minutes. «Sur une voiture électrique, même en tenant compte des progrès réalisés sur les batteries, nous n’arriverons jamais à ce type de performance», assure-t-il. La Machina vise une vitesse de pointe de près de 230 km/h grâce à une puissance de 500 ch.
Techniquement parlant, toute l’architecture et le design de la Machina sont « made in » Hopium, précise le jeune fondateur qui n’est autre qu’un membre de la famille propriétaire du Moulin Rouge. Au 1er trimestre 2022, la marque ouvrira un nouveau chapitre de son histoire. Pour l’heure, les équipes s’attèlent à l’évaluation et le perfectionnement du 1er prototype qui a déjà atteint les 200 km/h sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (91). « Des performances qui frisent avec celles promises par l’Hopium Machina dans sa version définitive », assure le jeune constructeur.
Sa commercialisation n’interviendra pas avant début 2025 à partir de 120 000 euros mais, comme nous le disions, Hopium a d’ores et déjà ouvert les précommandes d’une première édition numérotée de 1 000 véhicules. Le bon de réservation a été fixé à 410 euros, en référence au spectre lumineux de l’hydrogène. Affaire à suivre…
Le Tesla français ?..
Le succès de Tesla a fait des émules ! De plus en plus de nouvelles marques éclosent sur la planète automobile avec dans l’idée de proposer des produits innovants et différents. En France, on a vu naître Devinci et ses roadsters électriques, Vision Automobiles et sa sportive 1789 ou encore Delage et sa F1 de route. En juin 2021, le jeune pilote Olivier Lombard a troqué sa combinaison pour un smoking, le temps de nous présenter sa marque Hopium et le fruit de ses recherches : la Machina Alpha 0.
Se rêvant en Tesla de la voiture à pile à combustible, l’ancien pilote Olivier Lombard vient donc de présenter officiellement son premier modèle. Sa startup a un grand projet. Elle entend bien produire le “premier véhicule haut de gamme zéro émission propulsé à l’hydrogène”. Un joli petit projet qui surfe sur deux des plus grosses tendances du moment: l’hydrogène et la révolution automobile.
La start-up, qui voudrait devenir le Tesla français, prévoit de produire entre 1 700 et 2 000 voitures par an, dans un premier temps. En 2030, l’objectif est de parvenir à 8 000 unités en rythme annuel. Une ambition loin d’être démesurée.
Hopium devra toutefois composer avec les modèles que les constructeurs de l’ancien monde sont en train de concevoir. Toyota et Hyundai proposent d’ores et déjà sur le marché des véhicules à hydrogène. L’an prochain, ce sera au tour de BMW de lancer une petite série du X5 dotée de cette technologie. D’ici là, Hopium aura peut-être choisi son futur site de production.
Les propriétaires de Tesla dans le viseur
Neuf mois après l’annonce de la naissance de la marque, en octobre 2020, Hopium présentait en grande pompe son premier prototype à hydrogène et ouvrait le carnet de précommandes de sa berline.
« Ça a été un véritable tour de force », nous a confié le trentenaire qui a eu l’idée de ce véhicule après avoir dressé un état des lieux du marché automobile actuel et développé une voiture de course à hydrogène pendant 7-8 ans (ndlr : prototype LMPH2G de Green GT). « Il n’y avait pas de véhicule à hydrogène qui m’intéressait, donc je me suis dit ‘’il y a quelque chose à faire’’ », explique le plus jeune vainqueur des 24 H du Mans. Il estime que l’expérience acquise en course lui a permis d’avoir de « la crédibilité par rapport à cette technologie ».
Avec ce véhicule, il vise les acheteurs de Tesla bien sûr, mais également les passionnés de nouvelles technologies. « J’aimerais aussi qu’on puisse impacter les jeunes générations qui seront les futurs acheteurs de ce type de technologie », a-t-il confié à L’argus.
…Ou une arnaque marketing ?
L’entreprise a tout d’une ambitieuse illustre inconnue : fondée en 2020, elle poste une vidéo et un communiqué de presse le 1er octobre 2020 mais personne ne sait vraiment d’où sort ce projet ni quelle est sa fiabilité réelle… Hopium promet un prototype d’ici juin 2021. Espérons qu’il ne sera pas similaire à celui de Nikola Corporation qui avait oublié d’y mettre un moteur…
Aujourd’hui, nous n’en savons toujours pas beaucoup plus mais qu’importe, le 23 décembre, elle est introduite sur Euronext Access (ancien Marché Libre, fameux pour ses arnaques). Hopium cote alors 11,7 millions d’actions à 1 € l’unité, soit une valorisation 11,7 M€ !
A défaut de disposer d’un prototype capable de rouler, Hopium roule à toute allure en Bourse. C’est EuroLand Corporate, société de Marc Fiorentino, qui a piloté l’opération. Et, depuis son IPO directe sur Euronext Access le 23 décembre 2020 à 1 €, le titre (MLHPI) a pris pas moins de 950 % en moins d’un mois.
La France aura-t-elle bien sa Tesla à l’hydrogène ou Hopium viendra-t-elle ajouter son nom à la longue liste d’arnaques ayant vu le jour sur le Marché Libre (renommé depuis Euronext Access) ?
J’ai eu l’occasion de manipuler ce gaz qui est très expansible(1/400) Mais c’était un domaine bien particulier(Turbo-alternateur)Un gaz a manipuler avec précaution ! Alors ,sur la voie publique ?
Bella arnaque, comment peut-on croire que ce Monsieur posséde les moyens de concevoir et fabriquer des vehicules.
C’est juste impossble, Telsa est present sur le marché car les constructeurs n’ont pas cru à l’éléctrique.Nous verons la situation dans 10 ans.