Dans l’univers de la mobilité électrique, un des défis majeurs concerne l’autonomie des véhicules. L’équation est simple : plus vous consommez d’énergie, moins vous pouvez parcourir de distance. L’une des questions qui revient souvent est donc : faut-il rouler moins vite pour économiser la batterie de son véhicule électrique ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, mais tentons d’y apporter un éclairage basé sur des analyses concrètes et des expériences vécues par des utilisateurs.

Le test de l’utilisateur de la BMW i3

Lors de son premier week-end à bord de sa BMW i3 100% électrique, un propriétaire a décidé de mener une série de tests pour mesurer la relation entre la vitesse et l’autonomie de son véhicule1. Il en a conclu que cette relation est assez linéaire à des vitesses de conduite habituelles. Par exemple, à 72 mph (116 km/h), l’autonomie de sa i3 était de 52 miles (83 km), alors qu’à 67 mph (108 km/h), elle montait à 63 miles (101 km), et à 52 mph (84 km/h), elle atteignait 91 miles (146 km). Un constat simple se dégage : plus la vitesse est réduite, plus l’autonomie augmente.

Regenerative Braking : un point important à considérer

Un autre facteur à prendre en compte est celui du freinage régénératif. Ce système, présent dans la plupart des véhicules électriques, permet de récupérer une partie de l’énergie cinétique lors du freinage ou de la décélération, et de la transformer en électricité pour recharger la batterie. Cependant, il est important de souligner que ce système ne peut pas récupérer toute l’énergie qui a été dépensée pour accélérer le véhicule à sa vitesse de croisière.

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Le cas Tesla : une analyse approfondie

Tesla, le pionnier des véhicules électriques, a également mené sa propre expérience sur ce sujet. La société a conclu qu’il existe une vitesse optimale pour maximiser l’autonomie. À 20 mph (32 km/h), un véhicule Tesla pourrait parcourir plus de 450 miles (724 km), tandis qu’à 50 mph (80 km/h), l’autonomie descend à environ 325 miles (523 km). À 80 mph (129 km/h), l’autonomie serait d’à peine 200 miles (321 km).

Faut-il rouler plus lentement ?

Il est indéniable qu’il existe une relation entre la vitesse de conduite et l’autonomie d’un véhicule électrique. Cependant, il est également important de noter que la réduction de la vitesse pour maximiser l’autonomie doit être réalisée de manière raisonnable, sans compromettre la sécurité ni le confort de conduite. En outre, chaque véhicule électrique est différent et il est essentiel de se référer aux recommandations du constructeur en ce qui concerne la vitesse et l’autonomie.

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2 commentaires

  1. C’est un sérieux handicap l’autonomie des voitures électriques.
    On ne peut plus effectuer des distances confortables. J’ai personnellement mis une journée entière pour Bruxelles à Paris.

  2. Avec une voiture à essence, l’autonomie chute de 15% à 20% entre rouler à 115 km/h plutôt qu’à 95 km/h., pour ne gagner que quelques minutes…

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