« Dans le cadre de la stratégie #Écophyto2030 que j’ai présentée en mai dernier, nous lançons un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour réduire l’usage des produits phytosanitaires. Cet appel est un préalable au lancement d’un appel à projets doté de 90M€. » Agnès Pannier-Runacher
Mieux utiliser les méthodes éprouvées
Un des objectifs principaux de ce plan est de massifier l’utilisation de méthodes déjà éprouvées dans la lutte contre les produits phytosanitaires. L’idée est de convaincre les agents transformateurs et les instituts techniques de participer activement à ce changement. Cette étape est cruciale pour garantir la sécurité alimentaire et la santé publique.
Vers une souveraineté technologique et alimentaire
Pour renforcer notre souveraineté technologique, sécuriser le partage des données agricoles et alimentaires, soutenir l’innovation et optimiser nos politiques publiques, la gouvernance de l’AgDataHub passe désormais sous contrôle public. Cette initiative vise à faire de la France un pionnier dans la collecte et la gestion des données agricoles, un domaine de plus en plus stratégique.
Soutien à la filière nucléaire
Concernant la relance du nucléaire, une étape clé a été franchie avec le rachat par EDF des turbines Arabelle. Cette acquisition constitue un atout majeur pour la décarbonation de notre pays et pour notre souveraineté énergétique. La France devient ainsi l’un des rares pays à maîtriser l’ensemble du cycle nucléaire.
Plan Ecophyto2030 : Trois éléments clés
- Réduire de 50% les usages et les risques liés aux produits phytosanitaires.
- Un financement inédit d’1 milliard d’euros.
- Un changement de méthode.
Lancement de l’appel à manifestation d’intérêt ‘Transitions et Souveraineté’
Le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ouvre un nouvel appel à manifestation d’intérêt (AMI) intitulé ‘Transitions et Souveraineté’. Cet AMI vise à soutenir des projets de recherche et d’innovation en faveur des transitions agroécologique et climatique, ainsi que de la souveraineté alimentaire. Les premières candidatures pourront être déposées jusqu’au 28 juin 2024.
Cet AMI s’inscrit dans les orientations du Programme National de Développement Agricole et Rural (PNDAR) 2022-2027 et vise à simplifier et accélérer l’élaboration de solutions innovantes. Parmi les critères de sélection : répondre aux grandes priorités du PNDAR, identifier des verrous techniques et socio-économiques, adopter une approche systémique et inter-filières, et s’adapter aux spécificités territoriales.
Procédure de candidature et financement
La procédure est ouverte toute l’année et prévoit au moins deux relèves, dont une première le 28 juin 2024. Les projets retenus pourront recevoir une subvention allant de 500 000 à 7,5 millions d’euros.
Innovation et compétitivité en agriculture
L’innovation est cruciale pour répondre aux défis que rencontre l’agriculture. Le Ministère de l’Agriculture a déployé une feuille de route issue du rapport French AgriTech pour soutenir notre AgriTech et accélérer la compétitivité du monde agricole. Cette feuille de route s’articule autour de six axes principaux et vise à renforcer notre souveraineté alimentaire.
Agrivoltaïsme : Une double promesse
L’agrivoltaïsme repose sur deux principes : la souveraineté alimentaire et agricole reste prioritaire sur la production énergétique, et il ne peut pas y avoir d’agrivoltaïsme sans bénéfice concret pour l’agriculteur. Cette initiative est un des nombreux exemples de l’innovation en agriculture visant à créer de nouvelles sources de revenus et à s’engager dans la transition agroécologique.
Le gouvernement, à travers divers programmes comme France2030, continue de déployer des fonds importants pour soutenir ces transitions, avec plus de 2 millions d’euros dédiés à l’innovation et à la souveraineté alimentaire.
Conclusion
En conclusion, le plan Ecophyto2030 et les initiatives telles que l’agrivoltaïsme montrent bien que la France est sur la voie d’une agriculture plus durable et souveraine. Grâce à des efforts concertés en matière de financement, d’innovation et de politique publique, nous pouvons espérer un avenir plus vert pour notre agriculture et notre société.