C’est l’été et chez Tesla Mag, nous souhaitons vous faire découvrir certaines pépites issues de nos archives afin de vous permettre de revivre certains bons moments. Nous partageons également ces articles qui peuvent dater de 2013, dans le contexte de l’organisation de notre congrès annuel : TM SUMMIT 2024. Prenez vos billets dès maintenant !

Revenons-en à l’essentiel.

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Une voiture c’est fait pour rouler, et la Tesla se débrouille plutôt bien dans ce domaine là !

Elle est spacieuse, confortable, intuitive et met son conducteur en confiance. Chaque fois que je prends son volant, tout mes sens sont en éveil ! Elle ne ressemble décidément à aucune autre voiture. Tout comme le Petit Prince de Saint Exupéry est fasciné par le renard qui ne demande qu’à être apprivoisé, la Tesla suscite auprès de celui qui la conduit une sensation de relation unique, privilégiée sans cesse renouvelée. Ca ressemble à une voiture mais c’est mieux qu’une voiture. On passe du numérique au digital !

Son utilisation au quotidien appelle bien des remarques. Tout d’abord le gabarit de la voiture est imposant, très imposant… ses jantes de 21’’ tentent, en vain, de faire croire que la Model S est plus petite qu’elle ne l’est en réalité. Les emplacements de parking en centre urbain devenant de plus en plus réduits, garer cette voiture tient parfois de l’exploit !

Le ressenti de son poids important est omniprésent mais ne pose pas de problème de tenue de route, la voiture tourne parfaitement à plat avec des trajectoires précises et rassurantes. Elle se comporte comme toute autre grosse berline de grand confort. Elle possède une suspension pneumatique programmable qui s’adapte aux désirs du conducteur…

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Ce qui perturbe le plus à son volant, c’est qu’on ne se sent pas enveloppé comme dans une Mercedes, Une BMW ou une Porsche Panamera et pour cause… Son espace intérieur n’est pas envahi par un tunnel de transmission, ni de pont arrière imposant, ni de boîte de vitesse qui encombre l’habitacle… C’est là qu’on prend subitement conscience de l’habileté de ces grands constructeurs qui sont devenus maître dans l’art de transformer un inconvénient en avantage… Je m’explique : ces véhicules comportent tous une console centrale imposante, qui met l’accent sur l’individualisation des places avant et qui se prolonge telle une épine dorsale aux places arrières qui demande au passager du milieu de poser ses pieds de part et d’autre de celle-ci (en fait c’est le tunnel de transmission qui coupe la voiture en deux dans le sens longitudinal). Tesla a voulu mettre en avant cet avantage, comme une qualité indéniable, de laisser tout l’espace intérieur libre de tout envahissement d’éléments mécaniques totalement inutile pour elle grâce à la technologie électrique très efficace en terme de consommation d’espace. Pourtant nous sommes tellement conditionnés par ces inconvénients que, quand on prend place dans une Tesla, elle semble vide, désespérément vide… on a envie d’y mettre une console centrale, de scinder la banquette arrière en deux, bref on est un peut en manque de repères qui font que la Model S semble trop épurée trop simple.

Simple ne signifie pourtant pas simpliste ! La différence est de taille !!!

C’est l’occupant qui jouit de l’espace supplémentaire, c’est lui qui décide d’en faire ce qu’il veut, d’avoir une plus grande liberté de mouvements, il n’est pas obligé de subir le carcan, certes confortable mais imposé par le design du fabricant. Ce contraste voulu par les designers de la Model S est perturbant au début et donne à l’habitacle un côté un peu « cheap » auquel on n’est plus habitué par les standards qu’on trouve chez les grands constructeurs de référence aujourd’hui.

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Tesla a délibérément tenu à se démarquer des autres dans le dessin de son intérieur et c’est très bien comme ça !

L’extérieur de la voiture est très élégant et assez fluide. Je trouve pour ma part qu’il se rapproche par trop des standards des designs des voitures thermiques alors que la technologie électrique embarquée dans la Tesla devrait permettre un dessin beaucoup plus avant-gardiste de la carrosserie. Pourquoi le rappel d’une calandre avant habillant radiateur qui n’existe pas dans la Tesla ? Pourquoi un dessin arrière imitant tellement les arrières de voitures a moteur thermique ? La révolution est en marche mais elle doit sans doute s’opérer en douceur, le choc de la motorisation entièrement électrique est sans doute déjà suffisant…

La mise à profit de cette technologie en terme de design extérieur va certainement s’intensifier dans les années qui viennent. Les contraintes liées au dessin de la carrosserie sont beaucoup plus libres dans le cas d’une voiture électrique que dans celui d’une voiture thermique. Pas de problèmes d’évacuation des températures élevées dégagées par le moteur, le pot d’échappement, pas de contraintes liées à l’évacuations des gaz nocifs, des odeurs irritantes. Pas de particules liées à la combustion qui se dépose sur la carrosserie et laissent des traces noires caractéristiques et laides… Sans compter les efforts colossaux réalisés par les constructeurs pour insonoriser l’habitacle de leurs véhicules, tout ça pour faire oublier la présence du moteur thermique alors qu’il existe un moteur tellement plus simple à construire et tellement plus discret…

Chacun de ces inconvénients nécessite des contorsions en terme de dessin de carrosserie qui n’ont pas lieu d’être dans le cas de la Tesla !

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C’est au volant que l’on savoure au quotidien le bonheur de conduire une voiture électrique de cette qualité. Elle incite à rouler calmement, le freinage n’est qu’un accessoire utilisé avec parcimonie tant la gestion de la fonction de recharge de la batterie assumée par le moteur en mode décélération est parfaitement gérée. On se surprend à rouler en mode « cruise control » à 110 km/h (vitesse limite sur autoroute en Belgique: 120 km/h), on ne s’occupe même plus de la gestion des dépassements… et on en augmente d’autan l’autonomie de la voiture…

Je me prépare à faire plusieurs déplacements longues distances dans les semaines qui suivent,… C’est avec une certaine appréhension que je vois arriver ce moment,

je n’ai pas encore établi de plan de recharge des batteries pour pouvoir rentrer chez moi… c’est une première !

Auteur: Philippe Greisch

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Un commentaire

  1. BJR.. quelle est l’incidence de l’utilisation des codes sur la charge de la batterie (ex diminution de combien de l’autonomie à vitesse de 90 kmh) merci de la réponse

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