Rencontrons Christophe Debien et Armand Taïeb, deux figures engagées pour une transition écologique positive. Christophe Debien, président du Green Business Club et de l’OCCE (Organisation pour la Coopération Circulaire en Europe), est aussi producteur de l’émission « La Planète Demain » sur Sud Radio, et Armand Taïeb, créateur de Tesla Mag, media mondial axé sur la révolution des véhicules électriques. Ensemble, ils échangent autour de leurs missions respectives et de leur vision commune d’une écologie tournée vers l’innovation.
Le Green Business Club : lieu de rencontres et d’échanges d’influence
Question : Christophe, qu’est-ce qui distingue le Green Business Club ?
Christophe : « Le Green Business Club est un club privé que j’ai co-fondé avec Eric De Riedmatten, Journalise éco à CNews. L’idée est de réunir des décideurs de divers horizons, politiques, industriels, pour débattre des enjeux écologiques et économiques. Nos membres – aujourd’hui 35 – se retrouvent lors de dîners-débats mensuels pour partager des perspectives et créer des partenariats durables. L’objectif est de faire avancer ensemble les enjeux du développement durable dans un cadre propice au réseautage. »
Question : Armand, en tant que créateur de Tesla Mag, quelle est votre perception de l’impact de telles initiatives ?
Armand : « Ce genre de club est essentiel pour fédérer des voix influentes, car pour avancer dans la transition écologique, il faut des actions concertées et une vision commune. Avec Tesla Mag, j’observe quotidiennement comment l’innovation peut propulser la durabilité, mais il faut aussi un espace pour des échanges structurés et des solutions à grande échelle. Ce que Christophe met en place avec le Green Business Club est un véritable modèle de collaboration. »
L’écologie positive : dépasser la culpabilisation
Question : Vous prônez tous deux une approche de « l’écologie positive ». En quoi cela diffère-t-il de l’écologie traditionnelle ?
Christophe : « L’écologie positive vise à encourager des solutions concrètes et à éviter la culpabilisation. Souvent, on parle d’écologie de manière punitive, en pointant les erreurs passées sans inciter au changement. Avec des initiatives comme le Green Business Club, et l’Institut Européen pour l’Écologie Positive que je développe à Genève, l’ambition est de mettre en avant des solutions réalistes basées sur l’innovation et les nouvelles technologies. »
Armand : « C’est également un axe central pour Tesla Mag. L’écologie punitive a tendance à démotiver les gens, alors que l’innovation et les nouvelles technologies montrent que des changements positifs sont possibles. En soutenant des initiatives comme celle de Christophe, et en promouvant des projets qui utilisent l’innovation pour changer les choses, on peut transformer cette vision d’écologie positive en actions concrètes. »
L’économie circulaire : un modèle à repenser ?
Question : Quel regard portez-vous sur l’économie circulaire ?
Christophe : « Mon expérience avec l’OCCE m’a permis de comprendre que, bien que l’économie circulaire soit importante, elle reste encore perçue comme le « parent pauvre » de l’écologie. Beaucoup d’acteurs prônent des solutions qui ralentissent l’innovation. Il est crucial d’intégrer de nouvelles technologies dans cette économie pour qu’elle devienne un réel moteur de transformation durable. »
Armand : « Exactement. L’économie circulaire est un concept puissant, mais il doit évoluer pour intégrer l’innovation. Tesla Mag est axé sur cette vision de transformation par la technologie. En collaborant avec des acteurs comme Christophe, qui partagent cette conviction, nous pouvons pousser l’économie circulaire vers un modèle plus proactif. »
Politique et écologie : un équilibre complexe
Question : Comment voyez-vous l’implication des gouvernements dans la transition écologique ?
Christophe : « L’écologie est souvent politisée, utilisée comme levier de communication sans réelle stratégie durable. Les initiatives doivent venir des deux fronts : privé et public. Je travaille souvent avec des politiques pour les sensibiliser aux enjeux de long terme. »
Armand : « C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je souhaite créer une Ambassade pour la Transition Énergétique en France, pour rassembler autour d’une vision commune les gouvernements et les industriels. Cette « Ambassade » serait un espace de collaboration, de concertation et de réflexion. Christophe et moi partageons cette ambition : faire progresser la transition écologique en dépassant les intérêts individuels. »
La Planète Demain et Tesla Mag : sensibiliser le public par l’innovation
Question : Parlez-nous de vos projets médiatiques, qui contribuent à sensibiliser le public à l’écologie.
Christophe : « J’anime une émission hebdomadaire, « La Planète Demain » sur Sud Radio, chaque dimanche. L’émission met en lumière des acteurs de l’innovation durable, pour offrir une vision optimiste de l’écologie. »
Armand : « Tesla Mag est aussi un média engagé pour une vision positive de l’innovation. Nous mettons en avant les technologies qui transforment la mobilité et l’énergie. En collaborant avec Christophe, nous voulons amplifier cette vision et démontrer que l’innovation est au cœur de la transition écologique. »
Conclusion
Les parcours de Christophe Debien et Armand Taïeb illustrent une vision commune : celle d’une écologie positive, basée sur l’innovation, la collaboration, et un dialogue structuré entre acteurs publics et privés. Le Green Business Club, Tesla Mag, et l’Institut Européen pour l’Écologie Positive incarnent cette volonté de mettre l’écologie au service de solutions concrètes et engageantes.