Devant le siège de Madic Group // Source TESLA MAG

Nous avons fait le déplacement pour participer à l’inauguration du nouveau pôle technologique du MADIC Group, situé à Saint-André-de-Cubzac, près de Bordeaux. Un évènement que nous avons voulu suivre car cet acteur est méconnu en tant que fabricant de bornes de recharge. Le groupe est pourtant un acteur clé pour concevoir des terminaux de paiements qui équipent les stations essence avec 70% de part de marché, une expertise du paiement que l’entreprise souhaite mettre au service de la mobilité électrique pour simplifier les usages.

Le Groupe MADIC inaugure son pôle technologique

C’est la première fois que, sur un même site, seront conçues et assemblées des stations essence, des stations hydrogène et des bornes de recharge. MADIC group a investi 21 millions d’euros pour créer un site de production entièrement neuf. Le but : en faire un véritable pôle technologique réunissant ses ingénieurs et ses filiales Industries, Services et Repair. Le tout regroupé dans un bâtiment de 18 000 m2 (dont 4 000 m2 de bureaux), couvrant un terrain d’une surface de 6 hectares.

Alain Rousset, président de la région Nord-Aquitaine à gauche et Christian Blossier, Fondateur et Président de MADIC group à droite

Ce site industriel doit permettre au groupe de s’adapter aux énergies d’avenir. 

Lors de la présentation,  Christian Blossier, Fondateur et Président de MADIC group a déclaré :

« Pour nous, le futur commence aujourd’hui. Mais le futur n’est pas toujours prévisible, et si la fin du pétrole est à priori actée, divers scénarios sont envisageables pour la mobilité de demain. Notre groupe doit se donner les moyens d’anticiper les tendances que la transition énergétique est susceptible de suivre dans les décennies à venir.

L’électrification seulement partielle du parc automobile, l’essor de l’hydrogène, la résistance des moteurs thermiques à travers l’usage de futurs carburants non fossiles sont autant d’hypothèses auxquelles il faut être en mesure de répondre. Avec ce pôle technologique ultra moderne, conçu dans un esprit de flexibilité et d’évolutivité, le groupe MADIC est prêt à aborder sereinement l’avenir. »

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Ainsi, le groupe produira sur le nouveau site, entre autres, une large gamme de produits destinés à une mobilité plus propre et aux paiements sans surveillance de demain :

– Bornes de recharge pour véhicules électriques : capacité de production de plusieurs centaines de bornes par mois, de la charge lente aux nouvelles charges ultra-rapides.

– Terminaux de distribution d’hydrogène : construction et gestion du processus général de compression, stockage et distribution mesurée de l’hydrogène pour la mobilité.

– Distributeurs d’hydrogène pour la mobilité : intégration des équipements MADIC de métrologie et de paiement dans les appareils distributeurs.

– Automates de paiement pour stations-service : innovation incessante, développement et production optimisés pour ces futurs équipements qui profitent des nouvelles conditions de R&D et de production du site.

Une approche qui sera certainement utile pour améliorer l’expérience client utilisateur en station. C’est véritablement l’expertise du paiement qui nous a particulièrement intéressé. Nous pensons en effet que l’interopérabilité est un point essentiel pour faciliter l’adoption du véhicule électrique. Nous avions d’ailleurs écrit un article dédié sur le sujet. Selon nous, la carte bancaire reste beaucoup plus pertinente que toutes les cartes de rechargement fournies par les opérateurs. 

Des bornes de recharges équipées d’un terminal de paiement par carte bancaire

Nous avons pu apprécier l’expertise du groupe, quand nous avons évoqué le comptage des kWh. Vous ne le savez peut être pas, mais aujourd’hui, vous ne payez pas exactement ce que vous consommez suivant les réseaux et/ou l’opérateur de recharge que vous utilisez.

En effet, il s’agit d’un point (crucial) qui est tout juste en train d’être encadré par le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (anciennement LNE) des compteurs, afin de garantir une transparence sur le comptage des kWh réellement consommés. 

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Nous suivrons avec attention les prochains développements du groupe, notamment sur les bornes haute-puissance.

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Un commentaire

  1. C’est vrai que le premier problème des bornes de recharge n’est plus leur nombre, et que celui de la puissance de recharge commence à s’estomper à partir des bornes CC d’au moins 50 KW. Le seul vrai problème daujourd’hui c’est celui du paiement que seule l’intégration généralisé de la CB réglera.

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