Nissan to show LEAF NISMO Concept at Tokyo Motor Show

Il arrivera bien un moment où les deux se croiseront. Tesla, la première, jeune pousse qui a démarré de l’ultra premium et vise désormais la (relative) démocratisation de ses modèles. Nissan, ensuite, qui fait le chemin inverse : pionnier dans l’hybride et l’électrique et qui, après ses immenses succès populaires, dont la Leaf, veut monter en gamme. Chacun avance ses pions et certains d’entre eux convergent.

Rentrée chargée pour Nissan

En septembre, Nissan a d’ailleurs dévoilé une nouvelle version de la Leaf. Aujourd’hui, ses nouveaux concepts car que sont le crossover IMx et la nouvelle Nissan Leaf NISMO donnent au public un aperçu de ses avancées.

Le design du Nissan IMx, concept crossover 4 places 100% électrique, s’accompagne d’une conduite entièrement autonome et d’une autonomie dépassant les 600 kilomètres (cycle japonais JC08). Il est propulsé par deux moteurs électriques haute puissance situés à l’avant et à l’arrière qui lui confèrent une capacité quatre roues motrices. En se combinant, ils développent 320 kW de puissance et jusqu’à 700 Nm de couple grâce à une batterie haute capacité repensée et retravaillée et qui bénéficie d’une meilleure densité énergétique.

Smart grid : un point pour Nissan

On y retrouve, comme chez Tesla, un design amélioré : plancher plat, excellente tenue de route en raison d’un centre de gravité très bas, eu égard aux batteries qui tapissent le sol de l’IMx.

Pourtant, Nissan va aujourd’hui plus loin que Tesla et, à vrai dire, que tous les constructeurs actuels : les batteries haute capacité du véhicule peuvent servir de centrales électriques virtuelles grâce au système permettant de partager l’énergie avec le réseau électrique local, sans fil ou de manière conventionnelle.

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Avec ce système, l’IMx devient donc partie intégrante d’un smart grid où le réseau s’équilibre en prenant ou restituant l’énergie en fonction des besoins et de sa capacité. Le nouveau concept car Nissan IMx peut ainsi se connecter aux infrastructures comme aucun autre véhicule avant lui.

Par exemple, après avoir déposé ses passagers à l’aéroport, il est capable de se garer tout seul à un endroit où il se connectera au réseau électrique local et fonctionnera telle une « centrale virtuelle » en restituant de l’électricité au réseau.

La charge rapide par induction : enfin réalité ?

Ces fonctionnalités d’avenir reposent déjà sur une clé de voute maitrisée par Nissan : un réseau de recharge. Il n’atteint pas la puissance des Supercharger Tesla mais bénéficie en revanche d’un maillage plus dense sur le territoire.

Autre point : l’échange d’énergie électrique sans fil, tel que le prévoit l’IMx, semble reposer sur la recharge (ou décharge) par induction. C’est un procédé aussi envisagé par Porsche pour sa future Mission E 100% électrique. Il a l’avantage de la facilité : il suffit de garer son véhicule sur une surface dédiée posée au sol de son garage et la charge commence immédiatement. Toutefois, il avait, jusqu’à présent du moins, l’inconvénient d’un rendement très faible, donc d’une charge très lente. Nissan aurait-elle réussi le pari de la charge rapide par induction ? A suivre…

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Un commentaire

  1. L’intégration de batteries de voitures électriques dans un smart grid pose un gros problème, rédhibitoire pour son propriétaire. La durée de vie des batteries dépend du nombre de cycles de charges/décharges. Aux nombres de cycles propres à l’utilisation mobilité vont d’ajouter les cycles spécifiques au soutien au smartgrid. Tout dépend donc à quel prix va être rémunéré le soutien au smartgrid par nos batteries. Aujourd’hui sur les marchés ne permettent pas de financer des dispositifs de pointe! Attention

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