Une avancée spectaculaire
L’histoire automobile a connu, en un peu plus d’un siècle, une révolution que beaucoup de secteurs industriels envient. Du premier véhicule à moteur proche de la voiture à cheval, aux véhicules électriques ou hybrides d’aujourd’hui, il y a des années-lumière.
Si l’on compare l’ère des véhicules thermiques à celle de l’innovation apportée grâce à Tesla, il y a également une mutation sans précédent.
On peut parler de «cataclysme» en ce qui concerne la naissance du modèle S.
Elon Musk a réussi la gageure de créer un véhicule électrique propre, esthétique, confortable, ultra- moderne avec des performances incroyables.
Apparemment le patron de Tesla avait déjà ce projet depuis son enfance…
Une technologie hallucinante
Des milliers de cellules lithium-ion composent les batteries. Très intelligemment, celles-ci sont disposées dans toute la longueur du châssis, ce qui permet une très bonne répartition des masses (48% sur l’avant et 52% sur l’arrière) ainsi qu’un centre de gravité très bas (excellent pour la tenue de route). Leurs puissances varient suivant le modèle de 60 à 90 kws, les moteurs allant de 320 à 772 ch! Ceux-ci sont situés au dessous, ce qui permet d’avoir 2 coffres (avant et arrière) d’une capacité totale de 900 litres (du jamais vu en matière automobile!).
Ce vaisseau spatial, hors mis toutes les fonctions modernes habituelles, est géré à l’aide d’un écran tactile de 17 pouces permettant l’accès à tous les paramètres: climatisation, recharges batteries, gestions de toutes les fonctions comme le toit ouvrant, la récupération d’énergie, le GPS etc etc…
La connectivité permanente à l’univers informatique permet même des réglages et révisions à distance! Le silence et le confort font aussi partie des points forts de la «S».
Des performances inouïes
Les utilisateurs sont unanimes pour témoigner des chronos «époustouflants» de la «S».
2,8 secondes pour accéder aux 100km/h (accrochez vous!) et 250km/h pour le modèle P90D. Il faut dire que la voiture électrique est particulièrement avantagée puisque la puissance est délivrée instantanément, contrairement aux thermiques. Le seul inconvénient peut être le poids. Néanmoins cette gêne ne sera plus qu’un vieux souvenir avec les batteries du futur : gain de capacité, moins de poids et de taille, grande rapidité de chargement et …coûts.
Tesla a pris les devants en développant les superchargeurs un peu partout sur nos routes européennes : 120 kws en courant continu, ce qui permet de recharger à 80% la «S» en 40 minutes (il y aurait une nouvelle station chaque semaine).
Suivant son utilisation, le modèle est donné pour 500 kms d’autonomie (suivant l’option prise). Mieux vaut prévoir environs 400 kms, les éléments de conduite côtes, descentes, vents et accélérations faisant varier énormément l’autonomie de la voiture.
En conclusion, Tesla a sorti une arme diabolique avec son modèle S. Cette voiture continue de faire couler beaucoup d’encre. Elle va marquer notre début de siècle comme «leader et précurseur» d’une nouvelle ère technologique. Elle est adulée, décriée…c’est l’apanage des stars.
Mais ne vous y trompez pas, derrière la belle se cache la bête…
Jean Pierre BOUQUET
La Tesla model S ose se mesurer a un boeing 737! il y a de quoi, 2,8 secondes pour atteindre les 100km/h. Le Boeing doit atteindre les 260 km/h pour décoller. un beau challenge que relève Tesla et Qantas (source de la video: http://www.usinenouvelle.com/article/video-l-etonnante-course-entre-une-tesla-model-s-et-un-boeing-737-de-qantas.N386009 )