Les origines de cette fête
Dans les esprits, l’épiphanie est une fête traditionnelle qui célèbre le Messie recevant la visite et l’hommage des trois rois mages, Gaspar, Melchior et Balthazar. Chez les orthodoxes, on l’appelle aussi “Théophanie”, qui signifie la “manifestation de Dieu”.
Néanmoins, on trouve des traces de cette fête dans la tradition romaine : lors de la semaine des Saturnales, on dégustait une galette dans laquelle était glissée une fève. Une tradition voulait que les rôles soient inversés entre les maîtres et les esclaves, et que ce soit l’un d’eux qui devienne “roi d’un jour”.
Une autre explication peut être cherchée du côté du cycle des jours et des nuits et des fêtes païennes de la lumière. Après le solstice d’hiver et à partir du 6 janvier, le phénomène d’allongement des jours devient plus sensible. La symbolique est forte : le cycle d’hiver s’achève et le retour à la lumière marque le début d’un autre.
Et aujourd’hui ?
L’épiphanie a lieu le 6 janvier, ou le premier dimanche de janvier suivant le jour de l’an dans les pays où ce n’est pas un jour férié, et de nombreuses coutumes sont observées à cette occasion. On cuisine ou on achète une galette des rois que l’on divise en parts égales entre les différents convives. Celui ou celle qui trouve la fève cachée dans le gâteau devient alors “roi” ou “reine”.
Je me souviens encore de la dernière fois où j’ai dégusté une galette en famille. Ma mère l’avait faite maison, frangipane et pépites de chocolat. Elle était délicieuse, croustillante sur le dessus et gourmande à l’intérieur. Nous étions tous attablés et ma petite sœur nous a, tour à tour, attribué nos parts. J’espérais tomber sur la fève mais ce fut ma sœur qui eut cette chance. Elle m’a tout de même choisie pour régner avec elle.
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